On le sait, le phénomène des enlèvements d'enfants continue de faire des misères au sein des populations, avec son corollaire de drames et de psychose. Cette triste situation, au mépris du bon sens, est saisie comme une aubaine par certains individus. Parmi eux, le petit B.K.S, âgé seulement de 13 ans et élève en classe de 6ème.
Pour les faits, nos sources rapportent, en effet, que tard dans la nuit du dimanche 1er février 2015, les sieurs B.N et D.Y se présentent dans les locaux du commissariat de police du 23ème arrondissement situé au quartier « Andokoi », à Yopougon. Ils ont avec eux, le petit B.KS qu'ils disent avoir récupéré en pleine rue. A les en croire, le jeune garçon leur a confié avoir fait l'objet d'un enlèvement par des quidams qui l'ont ensuite abandonné. Aux flics, l'adolescent raconte sa mésaventure qui a commencé depuis Bongouanou où il est élève.
A l'en croire, le vendredi 30 janvier 2015, il est environ 8h et à cette heure-là, il s'en allait à l'école. Et là, toujours selon ses propos, il est accosté par trois individus circulant à bord d'une Mercedes noire, dont il dit n'avoir malheureusement pu relever la plaque d'immatriculation. Ces quidams le font monter à bord de leur voiture avant de lui demander de les conduire à « l'hôtel du 28 janvier ». Lieu qu'il dit ne pas connaître. Et c'est ainsi, qu'il comprend les intentions réelles des individus, quand ces derniers, à l'en croire, lui aspergent le visage d'un liquide noirâtre.
Cette substance dont il dit ne point connaître la nature, le fait rapidement sombrer dans l'inconscience. Lorsqu'il revient plus tard à lui, il se rend compte qu'il est à Abidjan. Loin de Bongounanou, abandonné, il ne sait pourquoi, par ses ravisseurs. Ce, en pleine rue, au quartier « Andokoi » à Yopougon où il est recueilli par les sieurs B.N et D.Y. Mais les flics, rompus aux rouages de leur métier, se tiennent à carreau d'une telle version des faits débitée par ce petit garçon. Ils en doutent fort. Alors, ils déroulent un rouleau de questions qui ont vite raison de la ténacité de l'adolescent.
Et on verra que celui-ci est un sacré petit menteur. Mais un menteur qui a peut-être de bonnes raisons de l'avoir été. Mais pourquoi a-t-il pris pour sous-bassement de son mensonge, une situation de détresse qui frappe la Côte d'Ivoire et endeuille des familles ? Le gamin qui reconnaît donc avoir inventé son enlèvement, soutient que c'était juste pour fuir, selon lui, les maltraitances dont il dit être victime de la part de son oncle avec qui il vit à Bongouanou.
A l'en croire donc, pour se tailler, il emprunte un car de transport dans la capitale du « Môrônou » et débarque à Abidjan. Et sur les bords de la lagune « Ébrié », son intention, poursuit-il, est de rejoindre et de vivre chez T.N, un diplomate qui est également son oncle. Grâce au numéro de téléphone que le jeune garçon met à leur disposition, les policiers joignent le diplomate en question. Les instants d'après, ce dernier débarque dans les locaux de la police où il retrouve effectivement son neveu.
Avec la compréhension des agents, T.N entendait s'en aller à sa résidence avec son neveu. Mais cela a été ajourné. Vu que l'élève de 6ème est mis à la disposition de la brigade des mineurs, pour nécessité d'enquête. Surtout qu'il accuse son tuteur de Bongouanou, de maltraitances. La suite est donc attendue.
KIKIE Ahou Nazaire
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