Patrick L., c'est certainement un nom qui ne dit rien à priori. Mais lorsqu'on évoque son tabac sexuel, on s'en souvient tout de suite. En fait, c'est ce curieux prophète congolais qui avait marqué les esprits, par sa drôle de façon de prêcher l'évangile.
Là-bas, à Gonzagueville, dans son église, usant de ruses diaboliques, il couchait à tout vent avec ses fidèles. Le seul moyen de transmettre la parole semblait, pour lui, être son sexe. C'était bien cela sa « Bible », dont il faisait consommer les «psaumes » sans modération, à ses naïves fidèles.
Mariées, célibataire s , enceintes...toutes passaient à la casserole aux cours de prétendues séances d'exorcisme qui, vite, viraient à des ébats sexuels dignes de scénarios pornographiques de haut vol. Des scénarios à même d'ébranler la sérénité de tout vœu de chasteté dont on pourrait se prévaloir.
Il faisait un véritable « carnage » au sein de ses ouailles au féminin, avec sa redoutable « canne de Moïse ». Finalement, on se rappelle que 12 ses « apôtres » passées à la trappe, dans son lit chez lui, ou à l'hôtel, qui avaient compris avoir été abusées, avaient déposé plainte à la police.
Arrêté, l'homme de Dieu au sexe qui frappe comme un missile à tête chercheuse, avait été déféré devant le parquet le vendredi 27 février 2015. ( Cf Soir Info du jeudi 5 mars 2015). Quelques jours plus tard, soit le vendredi 6 mars 2015, nos sources rapportent que le prophète Patrick L. est présenté à son procès.
Huit de celles qui ont porté plainte contre lui, défilent à la barre et expliquent dans les détails, les dérives sexuelles dont elles accusent leur guide spirituel. A la suite des débats contradictoires, il ressort que le juge voulait avoir une idée sur l'effectivité du pouvoir de visionnaire dont se prévalait le mis en cause.
Ainsi, il demande au prophète de livrer des visions qu'il pourrait avoir eu sur lui le juge et la procureure représentant le ministère public. Mais cela, vraisemblablement, agace le prophète qui conclut que l'homme de lois veut se moquer de lui.
Alors, toujours à en croire nos sources, sa réponse est cinglante quand il note, selon ses termes, que le Dieu qu'il prie n'est pas un Dieu de désordre, mais bien d'ordre. En clair, il ne rentre pas dans ce genre de jeu. Devant cette attitude plus ou moins hautaine et qui frise l'irrévérence à ses yeux, la Procureure requiert cinq (5) ans de prison.
Mais le juge aura la main plus lourde, en doublant la peine. Ainsi, le prophète à qui, Dieu indigné par l'attitude, n'a pas volé au secours, prend 10 ans de prison. Comme on le voit, c'est bien le prophète Patrick L. qui a besoin que Satan sorte de son corps.
KIKIE Ahou Nazaire
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