Le petit Cedric, 6 ans, en classe de Cp1 à l’Epp Sodepalm de Dabou a subi les pires formes de maltraitance. Le visage tuméfié, le crâne ouvert à plusieurs endroits, une dent arrachée et brûlé à la plante des pieds, il souffre terriblement. Son bourreau, sa marâtre, dame K. Clarence qui ne supporterait pas sa présence dans son foyer.
Les faits se passent le 5 avril 2015, jour de la Pâques aux environs de 15 heures. Le môme que nous avons rencontré chez sa tante au quartier Wrod où il est désormais recueilli, raconte lui-même sa mésaventure : « Ce jour-là, tout le monde était sorti. Maman n’avait pas préparé et j’avais faim.
Alors j’ai pris une banane plantain mûre que j’ai mangée. » Effectivement, comme le raconte le gamin, c’est que dame K. Clarence, rentrée dans une colère noire pour ce « manquement grave », le presse de questions. Il justifie son acte par la faim qu’il n’arrivait plus à supporter. Elle bondit alors sur lui et à l’aide d’un pilon, elle le frappe au visage, sur la tête et sur le dos.
Le sang gicle de partout, sous le regard impuissant des autres enfants médusés par l’horrible spectacle. L’enfant crie à se rompre les cordes vocales. Mais la forcenée passe à une autre phase du châtiment. Cette fois, elle projette l’enfant dans le feu. Atrocement brûlé au niveau de la plante des pieds, l’enfant s’écroule dans le brasier.
Ensuite, il ordonne aux autres enfants de quitter la maison. Ce qu’ils font, les larmes aux yeux. Le père qui arrive quelques moments plus tard et met l'enfant à la rue tout couvert de blessures. C’est une dame qui le recueille et le conduit à l’hôpital pour des soins appropriés. Aussitôt, la police est informée et interpelle dame Clarence.
Au cours de l’interrogatoire, elle avoue son forfait. Et elle est mise sous mandat de dépôt en attendant son jugement. Mais déjà, cette affaire continue d’alimenter les débats dans la cité du Léboutou. Au quartier Wrod où il séjourne, le gamin se remet peu à peu de ses graves blessures. Mais il est profondément traumatisé : « Je ne veux plus habiter chez mon père et sa femme ; ils sont trop méchants », nous confie-t-il, les larmes aux yeux.
Yves Yohou (correspondant régional)
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