>
15 Mai

Un gynécologue oublie son téléphone portable dans le ventre d'une patiente !

INCOMPETENCE – De retour chez elle après avoir accouché par césarienne, une Jordanienne de 36 ans a commencé à ressentir de désagréables vibrations au niveau du ventre. Celles-ci provenaient en fait du téléphone portable du gynécologue, qui l'avait égaré là au moment de l'opération. Une affaire assez incroyable qui a provoqué un véritable tollé en Jordanie.

 

Sa grossesse arrivant à terme, Hanan avait été admise le 24 avril dans un hôpital privé d'Amman, la capitale de la Jordanie. Quelques jours plus tard, après avoir accouché par césarienne, la jeune femme de 36 ans rentrait chez elle avec son nouveau né, un garçon de 4,8 kg, pensant que tout s'était bien passé. A ce moment, elle ne pouvait certainement pas se douter de l'invraisemblable bévue commise par le chirurgien.

 

La jeune femme commença en effet à se plaindre de désagréables vibrations dans le ventre. “Ma fille souffrait atrocement et ne pouvait plus bouger, témoigne la mère de Hanan, citée par Gulf News. Je l'ai ramenée à l'hôpital où elle avait été opérée, mais rien n'a été fait pour l'aider.” La jeune femme et sa mère durent alors se tourner vers le service des urgences de l'hôpital public Al Bashir. Là, une radiographie révéla l'origine des maux de Hanan : un téléphone portable se trouvait dans l'abdomen de la patiente ! Les médecins retirèrent rapidement le corps étranger, signifiant par ailleurs à la jeune maman que le responsable de ce désagrément ne pouvait être que le gynécologue l'ayant opérée.

 

Un scandale d'état

 

Si tout s'est finalement arrangé pour Hanan, l'affaire n'en est pas restée là pour autant. Rapportée par plusieurs médias, l'histoire scandalise jusqu'au parlement jordanien. Des députés d'opposition s'en sont même saisis pour interpeller le pouvoir en place, et réclamer la démission du gouvernement ! "Dans un pays qui respecte ses citoyens, lorsque ce genre de scandale se produit, normalement le gouvernement démissionne", s'est ainsi emporté le député Salim Al Batanyah.

 

Du côté du gouvernement, justement, on hésite encore sur la stratégie à adopter. Selon Gulf News, le porte-parole du ministère de la Santé, Hatem Al Azrae, a ainsi qualifié l'histoire de "sans fondement et fabriquée de toutes pièces", tout en assurant que le ministère suivait avec attention l'évolution de l'affaire.

 

metronews.fr

Nouchi.com © 2000-2013 Weblogy Group Ltd. Tous droits réservés.

Connexion

Facebook API keys need to be provided to have Facebook connect work