Depuis que l’acte s’est produit le mardi 20 octobre dernier, le viol de la petite V.R continue d’animer jusqu’à ce jour, les conversations des habitants du petit village de Dah, situé à 11 kilomètres de Bangolo, la sous-préfecture.

Le matin de ce mardi 20 octobre 2015, le jour où Abou, un planteur de 32 ans a commis l’acte ignoble, sa femme qui allaite en ce moment un bébé de quatre mois, l’avait devancé très tôt de bonheur, pour les travaux champêtres.

Comme elles, tous les bras valides du village de Dah. Le village s’était donc pratiquement vidé de son monde. C’est alors que sûr de ne pas être stoppé dans sa beuverie, Abou appelle la petite V.R dans sa maison pour dit-il lui donner de l’argent.

La petite de 10 ans qui vit avec sa tante connaissait bien l’homme, mais elle ne pouvait pas se douter un seul instant qu’elle courrait à l’instant vers un criminel dont l’acte sera à jamais gravé dans sa mémoire. Car, loin de faire dans la dentelle Abou n’a pas boudé son plaisir. Il a d’abord assourdit la gamine en lui fermant la bouche avec ses grandes mains, l’a ensuite clouée au sol avant de lui ôter ses vêtements et commettre son forfait.

Evanouie sur le coup, elle est retrouvée inerte un peu plus tard dans un coin du village par une femme, déposée là par son ravisseur. Transportée d’urgence à l’hôpital de Bangolo situé à 11 kilomètres de Dah, elle a retrouvé ses esprits après une assistance des sages-femmes. Revenue à elle, V.R a pu décrire et dévoiler l’identité de son agresseur.

Abou, sans grande peine s’est volontairement mis à table et avoué publiquement les faits. Incarcéré à la brigade de gendarmerie de la ville, il a été relâché quelques jours plus tard.

Ange TIEMOKO
Tribune Ivoirienne