Abidjan, ville cosmopolite, ville lumière, mais ville de tous les scandales et d‘innombrables faits divers. Au delà des pugilats politiques et des bruits de ménages insupportables, l’on a souvent l’envie de se demander, s’il faut croire ou non à tous ce qui se raconte dans notre entourage. L’information quant à elle, n’attend pas. Peu importe, sa nature et ses effets dévastateurs sur l’être humain.
Sinon, comment admettre et comprendre qu’il puisse exister dans un cimetière, de surcroit situé sur le périmètre du District d’Abidjan, un bar dancing logé, dans un caveau ? En lieu et place des étonnements stériles et des préjugés religieux, force est de constater qu’il faut faire des efforts, pour accepter les faits et se résoudre à comprendre la motivation de ses auteurs.
A la faveur d’une incursion dans ce cimetière dont nous taisons le nom pour des raisons stratégiques, (ndlr : enquête en cours), nous-nous sommes retrouvés pour des prières périodiques, autour des tombes de deux proches. Celles d’une dame et de sa fille âgée elle, d’à peine 9 ans au moment de son rappel à Dieu. Non loin de leurs sépultures, un caveau sis au sous-sol et à la surface verdoyante.
La beauté des lieux suscite la curiosité et de nombreuses interrogations telles, à qui peut-elle appartenir ? un homme, la cinquantaine révolue, retrouvé non loin de là, semble en savoir d’avantage, sur cet endroit.
Sans se soucier de notre identité et certainement exaspéré par notre étonnement, il avoue sans ambages et sans que nous l’ayons interrogé : « Mes amis, vous voyez comment des gens on l’argent à Abidjan. Mais, ceci n’est rien, comparé à l’intérieur. Là bas, il y’a un sous-sol où se trouve logé un bar. Des gens viennent ici quelques weekends, s’y introduisent durant des heures avant d’en ressortir tardivement. Comme ça leur appartient, personne n’ose rien dire et tout le monde laisse faire ».
Avant d’ajouter, « au début, personne, ne le savait. C’est à la longue que moi personnellement je l’ai su. mais comme nous n’appartenons pas à la même religion, je me suis abstenu de les approcher ou de les dénoncer. Le hic est que, eux, ne savent pas qu’il existe au moins quelqu’un qui sait désormais ce qu’ils viennent faire là », à t-il conclu, avant de se soustraire du cimetière, pour s’engouffrer par la suite dans un taxi intercommunal.
L’information, telle que nous l’avions intercepté, nécessite depuis plusieurs jours, une enquête minutieuse de notre part, afin d’en connaitre la nature et les motivations. Pour l’heure, il existe un lieu, ainsi qu’un fait, sommes toutes insolite, mais tout de même vérifiable, afin que tous, soyons éclairés sur cette rocambolesque affaire qui viendra d’avantage meubler les conversations et susciter des polémiques à n’en point finir.
Pour l’heure, nous avons trouvé indiqué, de prendre à témoin, l’opinion public national et international, au fin de faire échec, sinon de décourager tous ceux qui rêverons de porter intimidation menaces contre notre intégrité. Aucune force ne doit faire obstacle en l’éclosion de la vérité.
Un Dossier dirigé par TOURE Vakaba
Source : Sud Info
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