Nafissatou (35 ans) et Aminata (27 ans) sont des rivales. Elles sont mariées coutumièrement à Souleymane (47 ans), un riche ferronnier. Nafissatou est la première femme. Mais depuis plus de dix ans de vie commune, ils n’ont eu aucun enfant. Ce qui lui vaut d’être malheureusement, traitée de tous les noms de la part de sa belle-mère.
Cette dernière en avait marre de ne pas avoir de petits enfants depuis de si longues années que Nafissatou partage la vie de son fils. Toute chose qui rendait davantage la jeune femme triste. Même Souley (comme elle appelait affectueusement son mari), ne lui cachait pas son agacement face à cette situation.
Même s’il trouvait de tant à autre des mots doux pour la rassurer : « Un jour, Dieu nous fera certainement grâce ! Je crois qu’il faut continuer à demander Sa clémence... », ne cessait-il de l’encourager en lui conseillant surtout de ne pas faire attention aux méchancetés des uns et des autres, et plus particulièrement de sa mère.
Une situation qui dure encore deux ans. Nafissatou et Souley subissent des pressions de toutes parts. Ce qui pousse finalement ce dernier à prendre une seconde femme en la personne d’Aminata. Bien sûr, avec l’accord de Nafissatou. Ironie du sort.
En effet, jalouse à en mourir, Nafissatou s’était jurée de ne jamais accepter de partager son homme avec une autre femme. Ce, bien que la religion musulmane à laquelle ils appartiennent(elle et son mari), autorise qu’un homme prenne jusqu’à quatre femmes. C’est ainsi que la belle et ravissante Aminata intègre le foyer conjugal en 2000.
Si au début de cette nouvelle vie à trois, le courant semble bien passer entre les deux coépouses au grand bonheur de Souley, la belle ambiance du foyer polygamique va cependant bientôt prendre un coup. Notamment depuis qu’Aminata a mis au monde son fils premier-né.
Choyée depuis lors par son mari et surtout par sa belle-mère qui ne se gênait pas pour lancer des piques à Nafissatou, Aminata ne tarde pas à prendre la grosse tête. Pis, Souley la traitait désormais comme une princesse. Il était tellement heureux que pour sa première maternité, sa seconde femme lui donne un garçon, son héritier.
Et Aminata fera mieux. En sept ans, elle est mère de trois enfants, dont deux garçons et une fille âgée d’un an et demi au moment des faits. Désormais, Aminata ne cesse de narguer sa rivale à la moindre occasion : « Tu n’es pas une femme ; sinon tu aurais déjà brisé le silence de cette maison en ayant des enfants avant que je ne sois ta coépouse ! Tu manges le riz de notre mari cadeaux. Réjouis-toi d’avoir un homme comme Souley, qui accepte encore de te garder... », lui rabattait-elle les oreilles.
Un affront de trop que Nafissatou se jure de lui faire payer cash : « Non, c’est fini. Je ne vais plus pleurer ; je vais lui faire un de ces coups, qu’elle gardera en mémoire le restant de ses jours... », se promit la coépouse vilipendée. Pour ne pas éveiller les soupçons de la part de sa rivale et de son entourage, Nafissatou garde un comportement exemplaire. Les jours passent et se ressemblent. Un matin, la fille d’Aminata tombe malade.
Seule avec sa coépouse Nafissatou, Aminata lui demande de surveiller l’enfant afin qu’elle aille chercher rapidement des médicaments au marché. C’était le moment rêvé qu’attendait Nafissatou. Elle se saisit d’un purgeoir qu’elle remplit d’une bonne quantité d’acide. Et avant le retour d’Aminata, Nafissatou purge le môme.
Son acte ignoble accompli, la méchante coépouse prend la clé des champs pour ne plus revenir à la maison. Lorsqu’Aminata arrive, elle découvre son bébé couché inerte. L’enfant est mort sur le coup. Aux dernières nouvelles, Nafissatou se serait réfugiée chez des proches dans un pays voisin.
OC. Charly
Allo Police
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