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03 Fév

Port-Bouët : Crime : Un fils tue sa mère à coup de poignard

 

Un cas de parricide, continue de choquer et d'alimenter les débats à Jean-Foly, quartier de la commune de Port-Bouët. Une triste affaire mettant en lumière deux acteurs, pourtant liés par le sang. Il s'agit de dame Antoinette Tchawlassou, une commerçante béninoise de 44 ans, et son fils, du nom de Cériste Dossou. Lui aussi est Béninois et est âgé de 23 ans.

 

Mais à l'inverse de sa génitrice qui, avec sa petite activité commerciale, crapahute pour le nourrir, lui est un gros « vaurien » qui ne fait que recevoir et qui ne donne jamais rien. Sauf des soucis à sa maman. Et dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30 janvier 2016, il va aller loin. Trop loin même. Cet égaré aura sa façon à lui, d'exprimer toute sa gratitude à sa mère, pour la vie et tout l'amour qu'elle lui a donnés.

 

Sur les faits, nos sources expliquent que la commerçante qui est très pieuse, ne rate aucune occasion, de magnifier le Seigneur. Elle écume les édifices religieux et ne manque quasiment aucune veillée de prière. En bonne maman, toutes ces occasions sont bonnes, pour louer Dieu, afin surtout, qu'Il mette son fils Cériste, sur le droit chemin. En tout cas, elle espère tant que cela arrive.

 

Même si jusque-là, les résultats de ses prières ne se manifestent pas encore visiblement sur le comportement du fruit de ses entrailles. Cériste poursuit sur sa lancée de diablotin, qui croit trouver son compte, dans l'amitié solide, scellée avec Bacchus le Dieu du vin.

 

Sa génitrice ne lui en veut pas, qui continue de prier plutôt en sa faveur. En effet, dans la nuit du vendredi 29 au samedi 30 janvier 2016, dame Antoinette Tchawlassou se rend une fois de plus, à une veillée de prière.

 

Participant activement à ce rassemblement, c'est toute lessivée, qu'elle rentre à la maison. Il est environ 4h du matin. Rapidement, elle s'étend sur son lit et est aussitôt emportée par le sommeil.

 

Mais quelques instants plus tard, la pauvre femme est brutalement sortie de sommeil, par un violent coup de couteau, qu'elle vient de recevoir dans le postérieur. Et qui voit-elle ? Son propre fils Cériste, qui tient un couteau ensanglanté et prêt, à lui porter de nouveau, d'autres coups.

 

Fort heureusement, ses appels à l'aide finissent par attirer l'attention des autres membres de la famille, eux aussi, réveillés en sursaut. Le fils-criminel en profite, pour se fondre dans la nature.

 

Grièvement blessée et perdant beaucoup de sang, la commerçante est évacuée par les siens, à l'hôpital général de Port-Bouët. Hélas, tous les efforts des praticiens sont vains. L’infortunée Antoinette, luttant contre la mort, ne résistera que jusque seulement, en début d'après-midi. Aux alentours de 13h, elle rend l'âme.

 

La police, informée, a pu procéder à un constat d'usage. Et elle recherche activement le fils, auteur du parricide. Lui pour qui, sa mère se sera battue afin qu'il retrouve la droiture. Et qui, en retour, n'a pas trouvé mieux que de l'expédier deux mètres sous terre.

 

Madeleine TANOU
Soir Info

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