Je me nomme Cynthia P. je suis une femme âgée de 46 ans qui a une triste et dramatique histoire à vous relater. Je demande seulement la compassion de tout un chacun à mon égard afin de laver ma conscience de ce grand péché qui pèse sur moi.
A la mort de mon mari Gboty R. je suis restée seule, ayant le devoir de m’occuper de mon petit garçon Romaric. J’ai tellement aimé son père qu’il serait impossible pour moi de vous décrire ce sentiment. Au fur et à mesure que mon fils évoluait en âge, il prenait terriblement le visage de son défunt père à tel point que j’avais l’impression que j’étais à nouveau face à mon défunt époux.
A l’âge de 21 ans Romaric avait déjà l’allure d’un vrai homme. J’éprouvais parfois de la jalousie, lorsque je l’apercevais avec certaines filles de son âge autour de lui. Un jour, il est venu à la maison avec une jeune demoiselle qui était son amie de classe. Ce qui m'a choquée, c’est lorsqu’il me la présenté comme sa petite amie. Je vous l’assure, cela m’a mis en colère et je n’ai pas pu me retenir. Aussitôt, je lui ai demandé de rentrer dans sa chambre pendant que j’insultais copieusement l’innocente fille. Tout cela, parce que j’éprouvais un sentiment de jalousie.
Ensuite, je lui ai demandé de sortir de ma maison et menacé que je ne voulais plus jamais la revoir auprès de mon fils, sous prétexte qu’il devrait prendre ses études au sérieux et qu’elle ne devrait pas s’amuser à gâcher sa vie, sinon elle aura affaire à moi. Il se cachait pour la voir de temps à autre et j’ai su cela par le biais de certains de ses camarades. J’ai dû mener un grand combat pour mettre fin à leur relation.
Après cette difficile victoire face à cette fille, il s’en est suivi d’autres que je combattais toujours avec la dernière énergie, dans le but était de profiter de mon garçon que je voulais pour moi seule. Il était souvent déprimé, furieux, de cette dure réalité qu’il devait vivre.
Une nuit, je lui ai demandé avec insistance, de dormir avec moi dans ma chambre. Je montai un subterfuge selon lequel je ressentais la solitude depuis que son père nous a quittés, et l’ai convaincu qu’il devrait venir rester quelques nuits dans ma chambre. Je commençais à le soudoyer avec de petits cadeaux, tels que des portables de dernières générations, des ordinatrices hautes gammes et bien d’autres choses encore. Il accepta de dormir dans ma chambre.
Ce jour-là, j’étais tellement excitée que je voulais sauter sur lui pour faire l’amour. Mais, j’ai eu le courage et la force de me retenir. Mon attitude a commencé à changer. J’échangeais avec lui comme s’il était mon amoureux. Ainsi de suite, les nuits passaient. Mais, après 1 mois je ne pouvais plus supporter la distance Souvent quand il prenait sa douche, ‘y faisais une incursion pour admirer son beau corps.
Tantôt, je lui demandais de venir me passer la pommade sur le dos. C’est le moment que je choisissais pour volontairement, laisser glisser ma serviette le long de mon corps, puisqu’en dessous, je ne portais rien. Un jour, ne pouvant plus tenir, j’ai commencé à le caresser et à l’embrasser. Mais il me repoussa aussitôt. Soutenant que j’étais sa maman et que ce que j’envisageais de faire constituait un péché.
J’étais follement obnubilée par mes désirs et pulsions, que je me fichais de tout ce qu’il avançait comme argument. J’ai commencé à le convaincre en lui disant que ce n’était pas un péché, puisqu’il est un homme et moi, une femme. Je lui avouai que je l’aime et que je vais bien m’occuper de lui en lui comblant de cadeaux et de tout ce qu’il a besoin. Pendant quelques temps, il a résisté. Mais a fini par succomber à mon charme.
On eut ensemble plusieurs relations sexuelles non protégées. Au bout de 3 mois de rapports sexuels intenses, je tombai enceinte. On eut beau le cacher à nos proches, mais mon fils, sous la pression et pris de remords, surtout, pour la mémoire de son père, a tout avoué. Aujourd’hui, je porte une grossesse de 5 mois de mon propre fils. La honte sur moi, je ne sais à quel saint me vouer.
Je suis devenue la risée de tout le monde. Chaque jour, je demande à DIEU de me pardonner pour ce péché injustifiable qui mine ma conscience. On a tenté de faire un avortement, mais comme si c’était une punition, ça n’a pas abouti, car les médecins et même les tradi-patriciens me disaient que mon état ne le permettait pas. Mon fils a quitté la maison et je n’ai plus à ce jour, aucune nouvelles de lui.
En réalité, il me déteste de tout être. Je suis restée toute seule, puisque toutes mes connaissances m’ont tourné le dos. Cela je le mérite, mais ce qui me fait le plus mal et qui peut me tuer, c’est de voir que dans quelques mois seulement, je vais avoir un enfant de mon fils. Je ne sais pas si je dois présenter ce bébé comme mon fils ou mon petit-fils. Je prie mon garçon, ou qu’il se trouve, de me pardonner, car je regrette véritablement mon acte abominable.
Ce message s’adresse tous ceux qui vivent la même situation ou qui ont commis un péché de la même gravité que le mien. Je leur demande d’arrêter des maintenant, car cela n’engendre que désolation et chaos.
Cynthia P.
Source : Mousso d'Afrique
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