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03 Mar

Afriky Mousso / 2ème édition : Le leadership féminin (toujours) au rendez-vous

Pour la seconde édition, le festival de promotion de la femme africaine, Afriky Mousso rassemblera, du 26 au 28 mars, les femmes battantes du continent, autour des arts et de la culture. Les femmes foulent désormais le tapis rouge.

Après son franc succès, lors de sa première édition en 2013, le palais de la culture der Treichville et l’Ong Abidjan Festival, organisent la 2ème édition d’Afriky Mousso – le Festival de promotion de la femme africaine – du 26 au 28 mars. C’est toujours le mythique palais de la culture qui accueillera cet événement d’importance capitale pour la gent féminine.

L’annonce a été faite le vendredi 27 février, à l’hôtel du district d’Abidjan, au Plateau. Afriky Mousso vise, à en croire les organisateurs de cette plate-forme, à contribuer, à travers les arts et la culture, à la promotion du genre, comprise comme participant à l’amélioration des rapports sociaux entre les hommes et les femmes, dans tous les domaines et à tous les niveaux.

Liliane Kié, la coordonnatrice générale du festival, a profité de l’occurrence pour dévoiler les points saillants de cette fête au féminin. Selon elle, le programme prévoit une conférence, sous le thème «Contribution de la femme dans l’économie de l’espace Uemoa» et «Violences et discriminations faites à la femme, quelles solutions ?».

Dao Gabala Mariam, Directrice Afrique francophone de la structure de micro-finance Oiko Crédit se chargera d’animer ce moment de réflexion. Dans la même journée, les artisanes et commerçantes, concocteront des mets succulents, pour flatter les palais des visiteurs, au sein d’un village gastronomique.

Le lendemain, la journaliste écrivaine, Anzatta Ouattara, procédera à la dédicace de son roman intitulé «Altiné, mon unique péché». Au plan artistique, une exposition-foire commerciale couvrira la durée du festival.

Un concert avec les artistes ivoiriennes et de la sous-région est prévue pour le samedi. Avec, en attraction, les artistes Honakamy, Sana Koné, Michelle Djalie, Femmes battantes (Côte d’Ivoire) Madou (Benin) Mamou Sidibé (Mali) et Pamika (Burkina Faso).

Le patron de la culture ivoirienne, Maurice Kouakou Bandaman a réitéré le soutien infaillible de son département à cette belle initiative. «L’autonomisation de la femme, surtout l’autonomisation de l’artiste est au centre de nos actions. Tout ce que nous entreprenons doit concourir à rendre l’artiste autonome», a déclaré Bandama Maurice. Des propos appréciés, à leur juste valeur par le directeur du palais de la culture, Koné Dodon

K.I. (Stagiaire)

L'Expression

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