Abidjan, capitale de la danse. Du 21 au 24 mai, plusieurs compagnies de renom de la sous-région, de l’Europe et de Haïti se donnent rendez-vous dans la capitale économique, au Goethe institut et à l’Institut Français, pour la quatrième édition d’Afrik Urbanarts.

Pour cette nouvelle aventure, les chorégraphes Jenny Mezile et Massidi Adiatou, initiateurs du festival, ont décidé de mettre en lumière les danses urbaines qui se produisent dans les rues. Un spectacle baptisé «Fouka Fouka Night» figure en bonne place dans la programmation de cette 4ème édition du festival de danse.

«Notre objectif est de professionnaliser le secteur de la danse ivoirienne et d’en faire un rendez-vous réunissant les chorégraphes de talent. Notre démarche chorégraphique se veut claire, innovante, capable d’épouser une scène conventionnelle comme l’espace public et qui prennent la scénographie dans leurs œuvres. Nous voulons promouvoir la danse contemporaine ivoirienne et la créativité de ses chorégraphes en les encourageant à aller vers la création contemporaine propre à leur environnement. Afrik Urbanarts veut enfin promouvoir les compagnies locales et africaines», a indiqué Jenny Mezile.

Le volet scénographie du festival vise, à en croire les patrons d’Afrik Urbanarts, à mettre l’accent sur l’implémentation de la scénographie dans les créations. Le but de l’équipe du festival est de contribuer à la rencontre de la danse avec d’autres formes d’art et partager l’expérience des sociétés culturellement émergentes.

L'Expression