Le district autonome d’Abidjan n’était pas en reste de l’organisation de la Fête de la musique 2015. Sa direction des sports, de la Culture et du tourisme a déroulé, dimanche, dans le cadre de ces festivités, au Jardin du Canal au Bois de Treichville, le concept «Canton Wôyô d’abidjan», avec en attraction plusieurs groupes d’artistes wôyô d’ambiance facile.

Ainsi de 16 h à 18 h 25, les ensembles Les Pros wôyô, Les 5 étoiles, Les sages du zouglou, tout terrain et Harmony se sont succédé sur le podium pour étaler leur talent avec à la clé, des anecdotes.

Les orchestres, en l’occurrence l’orchestre du district 22ème printemps de la musique qui battait également autonome d’abidjan et le groupe attié GTO, ont passés en revue des classiques de la musique africaine pour le premier et ses titres-phares pour le second.

Lato Crespino et le groupe révolution ont mis un terme à la Fête de la musique ver- sion district d’abidjan. Pour le bonheur du public. Ce public qui s’est fait désirer au tout début, avant de se déployer après 19 h.

KAJeeM, bAiLLy SPinTo...Les Patrons chauffent L’IFCI «musique, facteur d’alliances et d’innovation technologique». C’est le thème de ce son plein dès l’après-midi de ce même dimanche, dans la salle de spectacle rénovée de l’Institut français de Côte d’Ivoire (IFCI ), au Plateau.

Ce sont au total quatre groupes ou artistes qui ont fait vibrer les nombreux spectateurs qui ont effectué le déplacement au son de leur succès. a savoir, les balafonistes du Djarabikan (la voie de l’amour, en malinké), monsieur marie Jeanne du hip-hop, Kajeem, le rossignole de la musique Ivoirienne, le chanteur de variété Bailly spinto et Les Patrons du zoulou.

On pouvait déceler dans leurs différentes prestations en symbiose avec le public qui bougeait, des signes de joie, de cohésion... d’unité pour une Afrique nouvelle et une Côte d’Ivoire réunifiée.

Abou Kamaté, sous-directeur de l’Ifci, a saisi l’occasion pour se félicité de cette rencontre de masse qui ouvre davantage les projecteurs sur l’espace : «Après 10 ans de fermeture, il était favorable de rouvrir cette salle aux ar- tistes ivoiriens pour la célébration de ce 22ème anniversaires de la Fête de la musique», s’est-il enflammé.

Quant au mc et chanteur Yves Zogo, il a rappelé que la Fête de la musique est né en France à l’orée des années 80, à l’initiative de l’ancien ministre de la Culture, Jack Lang, avant d’exhorte les artistes ivoiriens à continuer de produire de belles mélodies, en citant en exemple Bebi Philipe, un des valeurs de la nouvelle vague du style musical coupé-décalé qui continue d’égayer la jeunesse africaine.

Quant à guy dobo, initiateur de cette joyeuse rencontre, sous la houlette du ministère de la Culture et la Francophonie, maurice Kouakou Bandaman, il a donné rendez-vous au public pour 2016.

Marcellin Boguy et Ferdinand N’guessan(stagiaire)

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