Max Gradel, l’attaquant international ivoirien, est, en ce moment, l’objet de toutes les convoitises. Talent d’or du meilleur footballeur africain de France. Est-ce le couronnement de votre carrière ?
C’est certainement le résultat d’une saison intense, tant en club qu’en sélection. Je suis honoré. C’est une distinction individuelle, certes, mais elle appartient à tout le football ivoirien.
Qu’est-ce qui a le plus pesé dans la balance ? Vos performances en sélection sanctionnées par le titre africain ou vos 17 réalisations avec votre club, Saint Etienne ?
Les deux. Avec du recul, je peux avouer, aujourd’hui, que le dé- clic est aussi venu de notre victoire à la Can 2015. Cela a fortifié mon mental. Il y a eu, par la suite, cette dynamique en club. Tout s’est enchaîné. 17 buts, c’est vrai que c’est le résultat d’une saison extraordinaire pour moi. Je dois continuer sur cette lancée. Cela passe, évidemment, par un travail personnel accru. Je dois surtout saisir ma chance dans tous les clubs où je serai...
Et pourtant, vous vous envolez ce soir pour l’Angleterre (Nldr : lundi 22 mars). Justement, dans quel club serez-vous la saison prochaine ?
(Rire) Ce n’est pas le moment d’en parler... Vous voulez me pousser à tout dire (Rires). Je vais être franc avec vous. Je quitte effectivement Saint Etienne, mais souf- frez que je n’en dise pas plus. Puisque rien n’est encore finalisé.
Le championnat anglais demande plus d’engagement physique. Pensez- vous être de taille pour pouvoir réussir ?
Je connais le championnat anglais pour y avoir évolué avant de venir en France. C’est effectivement un football physique, intense. C’est aussi un championnat qui regorge de stars et d’excellents footballeurs.
Samuel Eto’o vous a félicité en vous demandant de marquer votre histoire. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
C’est un honneur que me fait l’un des plus grands footballeurs de sa génération. Quand Samuel Eto’o parle de la sorte, c’est touchant. Nous devons beaucoup de respect à tous ces footballeurs africains de son niveau. Je fais référence, par exemple, à Didier Drogba, Yaya Touré... Je pense que Samuel me fait l’amitié de me prodiguer des conseils en tant que grand frère. Ce sont des conseils qui sont valables pour tous les jeunes footballeurs africains. Je retiens de lui que seul le travail paie.
INTERVIEW RÉALISÉE PAR ADAM KHALIL
Fraternité Matin
Voir aussi
- Clôture du FEMUA 15: A'Salfo et ses équipes visitent le poste de péage de Tiébissou
- Culture : des artistes ivoiriens renforcent leur capacité
- FEMUA 15: La ministre Françoise Remarck se réjouit de la qualité du travail accompli par A'Salfo
- Cinéma : projection à Abidjan en avant-première de la comédie romantique '' Marabout Chéri ''
- Côte d’Ivoire : démarrage officiel des inscriptions au concours de la Fonction publique le 24 avril prochain (Ministre)