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18 Avr

Femua 2013: Gi-gan-tes-que était la cérémonie de clôture à Abobo

Les lampions se sont éteints sur la sixième édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua). L’apothéose de ce rendez-vous qui allie danse des cultures et actions sociales et humanitaires, a eu lieu le dimanche 14 avril 2013, à Abobo, où se sont produits plusieurs artistes nationaux et internationaux dont le groupe Magic System.

Fait marquant de cette cérémonie de clôture, le ministre d'Etat-ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, parrain du Femua cuvée 2013, invité sur le podium, a profité de  l’occasion pour saluer le député d’Abobo, Kandia Camara et son homologue des mines et l’énergie, Adama Toungara, maire sortant d’Abobo. Qui est en lice pour les élections municipales sous la bannière du Rassemblement des républicains (Rdr). Les Magiciens avec à leur tête, A’salfo, ont, durant plus d’une heure de spectacle, apporté du baume au cœur des populations d’Abobo, cité d’Abidjan ayant le plus souffert des affres de la crise post-électorale qui a secoué la Côte d’Ivoire au lendemain du scrutin de novembre 2010.

Une belle brochette d’artistes ivoiriens et d’ailleurs, ont accompagné la bande de Magic System à cette croisade de partage et d’amour. Il s’agit entre autres, d’Alif Naaba du Burkina Faso, du doyen Sam Fan Thomas du Cameroun, de l’ex-bassiste de Tangara Speed Ghôda, Charly Yapo, de Dj Mix, des Patrons. Cette soirée a tenu toutes ses promesses notamment en termes d’affluence, de sécurité et de show. A l’instar de la commune chère au premier magistrat Adama Toungara, la cité de Cocody notamment l’établissement le Live 7 a abrité un show-case ce même jour dans la soirée avec comme invité un monstre sacré de la musique congolaise, JB M’Piana. Celui-ci, a permis à la clientèle de cet espace de passer une soirée langoureuse garnie aussi bien de rumba que de N’dombolo sous le regard bienveillant d’Hamed Bakayoko, un féru de cette musique. Bien avant, le jeudi 11 avril, l’honneur est revenu à Alif Naaba d’ouvrir le bal de ces soirées privées. Ensuite, ce fut le tour de Dobet Gnaoré et de Charly Yapo, de prendre respectivement le relais les vendredi 12 et samedi 13 avril 2013.

Encadré : Peu de ratés signalés

Chapeau au commissaire général du Femua, A’salfo et à tout son staff pourle coup de maître qu’ils viennent de réussir en organisant avec brio la 6ème  édition de cette plate-forme qui célèbre le mariage de la culture et du social. Contrairement aux précédentes éditions, peu de ratés ont été signalés cette année. Pourtant, le challenge était grand. Comment gérer le flux de festivaliers qui allaient prendre d’assaut Anoumabo ? Pis, quid de cette autre équation : la commune d’Abobo, réputée pour son climat d’insécurité et où était décentralisée  cette édition? A ces différentes équations, le commissaire général du Femua, A’salfo, a su trouver les solutions appropriées pour relever le défi. Podium de rêve, artistes de renommée mondiale auxquels la crème de la musique ivoirienne a apporté la réplique, le tout auréolé par un soutien institutionnel de taille, ont donné une coloration féerique à cette édition. Toutefois, le seul couac qu’on a difficilement réussi à dénombrer, a été la brutalité avec laquelle les forces de l’ordre ont agi avec notre reporter-photographe, Bill léo, lors de la cérémonie d’ouverture. Egalement le retard accusé dans la mise à disposition des badges à la presse nationale n’a pas été du goût de certains confrères qui ont décrié ‘’un traitement de deux poids, deux mesures’’, avec la presse internationale. Sinon, à bien d’égards, le Femua 6 fut une réussite pour les organisateurs qui sont à saluer et à encourager.

DIARRA Tiémoko 

linfodrome.com 

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