Etre mère à 52 ans ne paraît pas évident vu que la ménopause touche une frange partie des femmes à partir de 45 ans selon des experts de la médecine. Contre toute attente, dame Sery Annick Philomène, secrétaire à la retraite, âgée de 52 ans va connaître le sourire le 22 juin 2013 à 14 heures à la PMI d'Adjamé. Avec l'arrivée en vie de son premier bout de chou baptisé Sery Koko Apollinaire.

L'heureuse mère ne jure que par le Seigneur Jésus qui après les intercessions de la Vierge Marie, a donné un écho favorable à sa prière de plus de trois décennies. Malade depuis sa tendre jeunesse, Sery Annick Philomène n'a pas connu la douleur de maternité du fait de son kyste qui l'ulcérait depuis 1977. Informée de la présence du kyste qu'elle portait selon le diagnostic fait en 1981 par des médecins, l'infortunée secrétaire a fait le tour des hôpitaux et autres centres de santé, en vain.

De guerre lasse, elle ne savait plus à quel saint se vouer jusqu'à ce qu'elle rencontre, en 2012, l'une de ses amies (elle aussi souffrante de règles douloureuses répétées). Grâce à cette bienfaitrice, elle se retrouve au cabinet spirituel et médical du Docteur Ethiassé sis à Koumassi Remblais, carrefour Ibo. Il a fallu les bons soins de ce messager de la Vierge Marie pour mettre un terme à la souffrance pathologique de cette patiente croyante catholique.

Et pourtant, comme certains sceptiques, Dame Sery n'espérait pas. « Je n'espérais plus faire un enfant. J'avais le Kyste. J'ai fait une radio et on voyait rien » a t-elle expliqué. Visiblement aux anges après la naissance de son fils que nous avons touché du doigt, la nouvelle mère a laissé libre cours à ses émotions. « Pour moi, ma grossesse était un rêve. Je ne savais pas qu'il y a un Dieu pour les pauvres » a confié l'épouse de Sery Bailly, un ex-informaticien de 54 ans.

Sa consultation débutée en 2012 au cabinet spirituel a vraisemblablement livré les raisons profondes de cette pathologie mystérieuse enfouie dans son ventre. A en croire Dr. Ethiassé, ce mal résulte de l'œuvre maléfique des forces du mal issues de sa famille paternelle. Dés lors, une thérapie de choc à partir de plantes et de prières est entreprise par le spirituel qui n'est pas à son premier essai. En l'an 2012, Dame Diakité venait d'être délivrée de son pernicieux mal aboutissant à un enfantement.

Aussi faut-il ajouter le cas de la Togolaise Akpa qui passe de beaux jours dans son pays natal après sa joie d'être mère. Son sens de patience et d'amour pour son prochain ne lui ont pas fait perdre le nord durant sa souffrance. Elle a su tenir son foyer avec les trois enfants de son époux avec qui elle vit. D'ailleurs, le petit « Popo » (son surnom) affectionne voir sa mère prier. Il est sage et très calme, dira sa mère qui reconnaît que son « espoir » est beaucoup adulé par ses frères et sœurs.

Tout comme les riverains du quartier de Yopougon où habitaient ses parents avant le déplacement de la nourrice à Oumé. Plus qu'un vieux souvenir, le calvaire de dame Sery est désormais rangé aux calendres grecques grâce à l'intervention du DR Ethiassé, messager de la Vierge Marie.

AIMÉ DINGUY'S N

Le Jour Plus