Kessié Koffi Janvier croyait si bien faire en convoquant sa victime devant le commissariat du 2ème arrondissement de police ce lundi 17 mars. Mais mal lui en prit. Il a été écroué en même temps que son complice, N’Guessan Prince, 24 ans, étudiant en première année de Bts. Les faits remontent au 24 février dernier. Ce jour-là, Mlle K. A., élève en classe de 1ère D au collège Konan de Yamoussoukro reçoit un Sms de Kessié Koffi Janvier, l’invitant à être des amis.

Dans son message, il explique à la jeune élève qu’il est fonctionnaire et qu’il voyage beaucoup et qu’il souhaite la rencontrer au quartier Sopim où il habite. Elle accepte et se rend au rendez-vous. Là, il explique à la jeune fille qu’il est puceau et que depuis l’âge de sa puberté un médecin lui a fait savoir, après des analyses qu’il ne pourra jamais procréer.

Mais comme, il doit aller au Ghana et de là en Europe, il souhaite effectivement vérifier s’il est un homme viril. « Je souhaite que tu puisse me faire jouir pas forcément par des rapports sexuels. J’ai juste besoin de savoir si je suis véritablement un homme », explique-t-il à la fille. Mais, au final, il abusera et arrachera la virginité de l’élève dans un hôtel le 24 février. Après son acte, il se cofond en excuses et promet à Julie Emma de prendre soin d’elle en lui achetant des remontants vu qu’elle était vierge.

Pour cela, il lui donne un autre rendez-vous le 3 mars afin de lui remettre de l’argent de poche pour acheter des médicaments et subvenir à ses besoins. Au rendez-vous, en lieu et place de sa promesse, il trimballe l’élève dans une des pièces dans la maison où il loge pour la violer. Après son acte ignoble, il sort de la pièce obscure et va inviter son acolyte à en faire autant. « J’ai fini pour moi, c’est ton tour », dit-il à son ami, N’Guessan Prince, l’étudiant, en première année de Bts. Ce dernier ne se fait pas prier.

A son tour, il entre dans la pièce obscure et abuse de l’élève. C’est ce moment que choisit Kessié Koffi Janvier pour rentrer dans la pièce pour filmer la scène. Surprise par cette seconde présence, elle pose la question de savoir qui a allumé son téléphone. «C’est moi Janvier», répond, le premier à passer. Automatiquement, la jeune élève se rend compte qu’une autre personne est en train d’abuser d’elle. Elle se rétracte et sort de la pièce.

En chemin, elle rencontre un monsieur à qui elle raconte sa mésaventure. Ce dernier confisque le portable des deux délinquants sexuels qu’il remet à la fille. « Tant qu’il ne te remet pas l’argent qu’on t’a promis ne lui remets pas les deux portables », lui dit son sauveur. Ainsi, las d’attendre la restitution de ses deux portables depuis le 3 mars, Kessié Koffi Janvier saisit le commissariat du 2ème arrondissement de police qui convoque la jeune fille le lundi 17 mars.

Au cours de son audition, elle explique sa mésaventure au Lieutenant Avi, qui par des stratagèmes, réussit à mettre la main sur les deux délinquants sexuels qui passent aux aveux. Ainsi, après leur avoir fait un test de Vih/Sida ce jeudi, ils ont été déférés devant le parquet de Toumodi pour viol collectif et attentat à la pudeur avec violence

L’Expression