Un chasseur traditionnel " Dozo" répondant au nom de Hien Lessouenté a donné une sueur froide aux éléments de la brigade de gendarmerie de Bauna le dimanche 13 avril dernier. Accusé de coups et blessures volontaires sur la personne d'un éleveur Peulh, rapporte une dépêche de l'Aip. Le chasseur de la confrérie Dozo a été placé en garde à vue à la brigade de gendarmerie.

Mais dans sa cellule, ce dernier qui voulait humer. en plein poumon, l'air frais de la liberté ne s'est pas empêché de planifier son évasion. Pour y parvenir. Hien simule un malaise et bénéficie d'une dérogation lui permettant de sortir de sa cellule en vue de s'asseoir dans le hall. Cet intermède va suffire pour qu'à 21 heures 3D, Hien s'empare d'une machette qu'on lui avait retirée lors de son interpellation pour se dresser contre les forces de l'ordre. Dans la brigade, c'est le sauve-qui-peut. 

Les gendarmes de garde s'enfuient dans un premier temps avant de revenir prendre position, Mais, cela n'altère en rien la détermination du chasseur traditionnel qui n'avait plus envie de réintégrer sa cellule, Même les tirs de sommation des gendarmes n'ont pas eu raison du Dozo qui dit être invulnérable aux balles, En désespoir de cause, le commandant de brigade sollicite un renfort de cinq éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci). 

Mais, cette présence n'altère non plus en rien la détermination de Hien, En définitive, le chef Dozo qui est sollicité mobilise un contingent d'une trentaine d'éléments qui parviennent à désarmer leur frère d'armes. Remis en cellule, Hien Lessouenté attend d'être déféré devant le parquet pour répondre de ses actes ; car nul n'est au-dessus de la loi.

G. DE GNAMIEN

L'Inter