Le sang a coulé pour une banale affaire de transfert d’unités. Parce qu’il n’a pas reçu ses 200 F Cfa de crédit de communication, T. Jean-Luc a roué de coups T.G Thomas. Non content des claques qu’il lui a données, JeanLuc a tailladé à la machette l’infortuné gérant de cabine téléphonique.
Les faits se sont déroulés le 12 avril à Babré, un quartier de Gagnoa, autour de 22 heures. Thomas qui porte encore les stigmates de ses blessures au front, a une incapacité temporaire de travail de douze jours. A la barre du tribunal de Gagnoa, le 22 avril, la victime explique sa version des faits.
Selon elle, ce jour-là, deux filles envoyées par leur mère se présentent devant sa cabine pour l’achat d’un crédit de communication. Le plaignant affirme qu’il s’est exécuté puis les filles sont reparties. Quelques instants plus tard, la mère viendra se plaindre de n’avoir pas reçu son transfert d’unités.
Elle prend le soin de se faire «escorter» par deux de ses enfants à savoir T.G. Didier et T. JeanLuc. Thomas est harcelé de questions au sujet des unités qui ne sont pas parvenues à la destinataire. Pour éviter des palabres, un passant se propose de rembourser l’argent.
Néanmoins, la cliente ne veut pas entendre raison. Elle décide d’en découdre purement et simplement avec le gérant qu’elle accuse de vol. La tension monte et les protagonistes en viennent aux mains. «Sept personnes se sont ruées sur moi. Certaines tiraient mon sac d’argent. J’ai réussi à sortir de leurs mains pour me réfugier dans un magasin.
Mais Jean-Luc m’a pourchassé avec une machette à la main. Il m’a tailladé. J’ai été blessé à la main et au dos. J’ai eu la vie sauve grâce à la clameur publique. Cependant, j’ai perdu 15.000 F Cfa et un téléphone portable», soutient Thomas qui s’est constitué partie civile.
Son grand frère a eu plus de chance. «Dans la bagarre, Didier a pris un objet pour me frapper au visage. Je saignais abondamment et par la suite, j’ai perdu connaissance», déclare Michael, la seconde victime de la rixe.
Le juge a déclaré coupable le prévenu des faits de coups et blessures volontaires. Il a été con damné à un mois de prison assorti de sursis. En outre, il doit remettre la somme de 100.000 F Cfa au plaignant à titre de dommages et intérêts.
Alain Kpapo à Gagnoa
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