Un client, à qui nous attribuons les initiales B.O, 54 ans, employé dans une compagnie aérienne de la sous-région, y a trouvé la mort dans des circonstances quelque peu bizarres.

En effet, selon nos sources qui expliquent les faits, le samedi 17 mai 2014, B.O, aux environs de 20h, flanqué d'une jeune fille, se présente à l'hôtel et sollicite une chambre. Juste pour une heure. Les instants d'après, le voilà qui s'enferme dans la pièce, en compagnie de la jeune fille, aux rondeurs vraiment aguichantes.

Une trentaine de minutes plus tard, c'est la demoiselle qui sort de la pièce et qui semble s'en aller. Le gérant l'interpelle et demande après son compagnon. Elle répond tout simplement que, ce dernier, après leurs ébats, est en train de prendre une bonne douche. Puis, elle quitte l'hôtel.

Peu de temps après, c'est l'employé de la compagnie aérienne que l'on aperçoit, sortir à son tour de la pièce. Mais apparemment, il n'est pas au mieux de sa forme. Il dandine. En tout cas, il tient à peine sur ses jambes et s'appuie contre le mur, pour se déplacer. Devant son état, le gérant de l'hôtel lui demande ce qu'il a. Et au besoin, savoir s'il doit alerter les pompiers.

Mais B.O qui, toujours selon nos sources, présente les signes d'une bonne « cuite », répond qu'il est juste fatigué. Puis, il s'assied à même le sol, dans un endroit de la cour de l'hôtel. Après quoi, on le voit s'étendre au sol.

Les employés de l'hôtel ne s'alarment pas. On estime qu'il est ivre et que l'air frais va certainement le dégriser et qu'il va s'en aller après. Il faut donc le laisser se reposer tranquillement. Avec le ballet des autres clients, on l'oublie même.

Tôt le lendemain, le gérant de l'hôtel le découvre toujours étendu dans la cour. Il s'emploie aussitôt à le réveiller, pour qu'il rentre enfin chez lui. Malheur. Le quinquagénaire n'est pas endormi.

Il est mort. Saisis aussitôt par le gérant de l'hôtel, des éléments du commissariat de police du 10ème arrondissement et ceux de la Direction de la police criminelle, se rendent sur place, pour le constat d'usage.

Puis, la dépouille est enlevée et transférée à la morgue du Chu de Treichville. Mais comment expliquer cette mort subite ? L'enquête policière, appuyée d'une autopsie, le fera certainement savoir.

Madeleine TANOU

Soir Info