B.G. Arsène, instituteur de son état en service dans le village de Sayekro (2km de Noé) n’est pas un modèle pour la société. Parti prendre part à l’examen du Cepe et du concours d’entrée en sixième dans le village de Nouamou, il a violé une candidate la veille des compositions. Selon les informations reçues, Arsène, comme tous les surveillants, se rend à Nouamou le lundi soir afin de participer à l’examen du Cepe prévu pour le mardi 27 mai.
La nuit tombée, il erre dans le village à la recherche d’une fille afin de satisfaire sa libido débordante. Il tombe nez à nez avec la petite C.A.N qui a, à peine 15 ans. Après des échanges, il se rend compte que la gamine est une candidate. Là, il promet à la fillette de l’aider lors des épreuves du lendemain. Flairant le danger d’un viol en préparation par le pédagogue, la môme tente de rebrousser chemin. Elle sera alors contrainte par son bourreau à une partie de jambe en l’air.
Après sa sale besogne, l’indélicat enseignant profère des menaces à l’encontre de sa victime. Mais mal lui en prit, car il sera dé- noncé par la gamine le jour de l’examen. Mis aux arrêts par les éléments de la brigade de gendarmerie d’Adiaké, l’instituteur violeur passe aux aveux. Cependant, il nie avoir péné- tré la fille. « Je lui ai seulement fait des attouchements avec mes doigts », avoue-t-il sans gène. Faux, rétorque la fillette, qui dit avoir subi les assauts sexuels de son bourreau.
L’enquête ouverte par la brigade de gendarmerie d’Adiaké nous situera les jours à venir. Cependant, il faut signaler que l’indélicat instituteur est un récidiviste dans l’art de coucher avec ses propres élèves. Plusieurs autres cas de viol par le même sieur auraient déjà été signalés dans le village de Sayekro et à Bambadougou, son ancien poste de service dans l’inspection de l’enseignement préscolaire et primaire d’Aboisso.
Ce qui avait précipité sa mutation vers Sayekro dans l’Iep de Tiapoum où il continue ses actes. Par ailleurs, 2.432 candidats de l’inspection de l’enseignement préscolaire et primaire (IEP) d’Aboisso repartis dans onze centres, ont composé dans la sérénité et sous une haute surveillance policière. Le lancement des épreuves a été fait à l’EPP Municipalité dès 7h 30 par le secrétaire général de préfecture, Chérif Brahima et en présence du directeur régional de l’Education nationale et de l’enseignement technique, Ouattara Migabonan.
L’autorité administrative a saisi l’occasion pour encourager les candidats au travail. « Ne soyez pas paniqués et surtout ne trichez pas », at-il conseillé. Dès la fin des premières épreuves, le sourire était perceptible sur le visage des uns et des autres. Bon nombre d’entre eux se disent confiants malgré les changements intervenus dans l’épreuve de dictée.
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