Akambi Karim est d’une générosité peu ordinaire. Cet homme de 34 ans a fait violer sa petite amie par deux de ses amis. Les faits ont passés à Abobo le 8 avril 2014. La victime, à qui nous donnons les initiales A.R, raconte avoir fait la connaissance du nommé Akambi Karim en février dernier dans la commune de Koumassi. Ce même jour, elle passe la nuit avec lui dans une chambre d’hôtel.
Après leur première liaison, plus de contact entre les deux amoureux de circonstance. Ils ne se verront que le 8 avril dernier où l’homme décide de l’appeler à nouveau pour une sortie amoureuse. Cette fois-ci, il lui propose d’aller chez lui. Tous deux se retrouvent ainsi à Abobo Ndotré. Pendant ce temps, Hakim qui prépare soigneusement son plan diabolique prend soin d’appeler ses deux amis, Adjao Abdoul Kader et Yaya. Les deux individus les rejoignent à son domicile.
Une fois à la maison les trois malfrats abusent sexuellement de la jeune fille. Akambi Karim sera le premier à la déshabiller de force et à la contraindre à avoir des relations intimes avec lui. Après lui, les deux autres font la même chose tour à tour. A.R passe toute la nuit à subir les assauts sexuels des trois amis. Au petit matin, ils la raccompagnent en changeant de chemin pour ne pas qu’elle reconnaisse sans doute la maison où elle a été torturée sexuellement.
Mais la victime qui veut que justice soit faite, saisit la police criminelle. Adjao Abdoul et Hakambi Hakim sont ainsi appréhendés. Quant à Yaya, il a pu s’enfuir. A la barre les prévenus ne nient pas les faits. Ils font croire au tribunal que c’est avec le consentement de la victime qu’ils ont agi ainsi. Leurs explications ne convainquent pas le tribunal. Elles sont même qualifiées de fallacieuses par le président du tribunal qui va demander aux prévenus s’ils sont conscients de la gravité de leur acte.
« Vous abusez, à trois, d’une femme toute la nuit et vous vous dites que c’est avec son accord. Si elle était consentante comme vous le dites, pourquoi a-t-elle porté plainte contre vous ? » A interrogé le procureur. Pour le parquet, les faits sont suffisamment constitués. D’où le réquisitoire de 24 mois d’emprisonnement ferme. Mais le tribunal a infligé à chacun 12 mois ferme de prison et une amende de 100.000 francs. ZC
Le Patriote
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