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02 Juil

Inceste : Une Libanaise accuse son père de viol

Cette affaire risque de secouer la communauté libanaise vivant en Côte d’Ivoire. La nommée X accuse son géniteur, El Mohamed Ali de l’avoir déshonorée ou plus exactement de l’avoir violée. Inceste. Pendant une année (2013 et février 2014), ce père indélicat a fait subir à sa propre fille mineure des actes sexuels. La petite X, après plusieurs nuits cauchemardesques et de souffrances, a confié à sa mère avoir été violée par son géniteur. C’est cette mère chagrinée, abasourdie par une telle information qui lui tombait dessus comme une massue, qui réclame justice.

Cette information a été portée à la connaissance de la presse par Mme Koné Mame, présidente du Mouvement des femmes africaines pour l’éveil des consciences (Mofapec), hier mardi 1er juillet, à Cocody. Terrifiée par cette mauvaise nouvelle, la mère de la victime a saisi la Brigade des mineurs de la Préfecture de police d’Abidjan, où elle a porté plainte entre les mains du Commissaire Zacka.

Lors de l’enquête diligentée par les éléments du Commissaire Zacka, l’indélicat père, El Mohamed Ali, a été interpellé chez lui, dans une maison composée d’une chambre et d’un salon. Où il a passé toutes ses nuits dans le même lit que sa fille de 13 ans, pendant toute l’année 2013. Mieux, « il poussait le vice à faire venir des jeunes filles dans cette chambre avec lesquelles, il avait des rapports sexuels en présence de sa fille mineur », rapporte Mme Koné. Le jour où il n’avait rien à se mettre sous les dents, selon les témoignages de la victime, sa pauvre fille subissait ses bassesses et sa dite besogne.

Au cours de son interpellation, les policiers, dit-on, l’ont trouvé couché à trois sur le même lit avec une autre femme. Interpellé et conduit dans les locaux des services de la police, le père incestueux a été placé en garde à vue. Ce violeur récidiviste qui n’est pas à son premier forfait, puisqu’en 2002, il a été condamné par le Tribunal de première instance d’Abidjan, pour viol sur mineur, notamment sur la nounou de sa fille à l’époque.

« Curieusement, El Mohamed Ali s’est retrouvé en liberté le lendemain de son interpellation, suite à une intervention malsaine d’un certain Sabraoui Ali, qui aurait réussi à obtenir l’assentiment du Commissaire Zacka », dixit Mme Koné, qui parlait au nom de la mère de la victime. « Chose surprenante, l’indélicat père qui a pris sur lui de soumettre sa victime de fille à une intervention chirurgicale consistant à reconstituer l’hymen (mars 2014) de cette dernière, a confié à un de ses amis que sa fille aurait été violé dans le chalet de son cousin Ali Sabraoui à Assinie.

Toute chose portée au procès verbal d’enquête préliminaire », précise la représentante de la famille de la victime. Du coup, Ali Sabraoui qui se trouve ainsi impliqué, apparaît au nez et à la barbe du Commissaire Zacka avec l’accord de qui, il obtient la relaxe de son violeur de cousin, père de la victime.

Depuis lors, la procédure stagne au mépris de ce traumatisme que continue de subir la petite X. « C’est pour dénoncer cette situation de mépris pour nos institutions, que nous avons décidé de prendre l’opinion à témoin, afin que justice soit faite…Trop, c’est trop. Il est grand temps de mettre fin à l’impunité dans ce pays », s’est criée Mme Koné.

Approché hier, le mis en cause, El Mohamed Ali ne confirme, ni n’infirme les accusations portées contre lui par sa fille. « L’affaire se trouve à la police judiciaire (criminelle). Allezvous renseigner là-bas », répond-t-il au téléphone. Connaissez-vous la petite X. ? « Ah R., l’affaire est à la police judicaire », ajoute-t-il. Quant à Ali Sabraoui, il ne se reconnaît pas dans cette affaire. « Je ne sais rien.

El Ali Mohamed n’est pas mon frère. Je ne suis pas informé de cette affaire », a coupé sec, M. Sabraoui, au téléphone. Joint au téléphone hier, l’Avocat de la victime, Me Méité Abdoulaye a invité le Parquet à poursuivre l’instruction. « Il n’y a aucune raison qu’un crime aussi crapuleux reste impuni. Quelle que soit la victime et ses relations, nous voulons que le droit soit dit et justice soit faite », a conclu Me Méité.

Konan Kan

Le Mandat

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