Ayant ses locaux à Aboboté, dans la commune d'Abobo, un hôtel dont nous taisons la dénomination a enregistré un drame en son sein. La mort de l'un de ses clients, venu pourtant « s'amuser ».

Selon nos sources, c'est aux alentours de 23h, le dimanche 29 juin 2014, que le client en question, à qui pour des raisons évidentes de discrétion, on va attribuer les initiales V.B, la cinquantaine, se présente à la réception de l'hôtel. Il est en galante compagnie et paye pour une nuit. Puis on le voit, l'une de ses mains autour de la taille de sa compagne, se glisser dans la chambre qui lui est affrétée.

On imagine aisément la suite de la scène entre les quatre murs de la pièce. Mais voilà qu'aux alentours de 2h du matin, la petite amie de V.B, une commerçante à qui on va attribuer, elle aussi, les initiales D.A, sort précipitamment de la chambre. L'air hébété, elle se présente au gérant à qui elle explique que son homme est dans une très inquiétante posture.

A l'en croire, son compagnon et elle se sont laissés tranquillement aller à des ébats sexuels. Et ce dernier qui d'ailleurs pétait la forme, a « assuré ». Puis, exténués, tous deux plongent dans un sommeil profond. Toutefois, aux environs de 2h du matin, elle est réveillée par une forte envie de se soulager d'un besoin naturel pressant. Mais là, elle ne voit pas couché près d'elle V.B.

Cependant, elle ne s'en soucie pas. Elle pense plutôt que ce dernier l'a tout simplement précédé dans les toilettes. Elle y fonce. Malheureusement, ce qu'elle voit n'a rien de reluisant. Son compagnon est étendu à même le sol. Inerte. Après les explications de la jeune dame en pleur, le gérant de l'hôtel file voir ce qui se passe.

Sans plus perdre une seule seconde, il alerte les sapeurs‐pompiers. Ces derniers qui se rendent sur les lieux, tentent de le réanimer. En vain. V.B était déjà mort. Saisis à leur tour, les éléments du commissariat de police du 34ème arrondissement se déportent sur les lieux du drame pour un constat d'usage.

Ils sont en compagnie d'un médecin de la formation sanitaire communautaire d'Aboboté. C'est ce dernier qui, selon nos sources, explique que V.B est mort d'un arrêt cardiaque. Le corps est enlevé par les pompes funèbres et transféré à la morgue.

Madeleine TANOU

Soir Info