Il est imam d'une mosquée sise au Paillet, précisément à Azito 2. Il est aussi instructeur ( maître co- ranique) au sein de l'école franco-arabe du quartier. M.K, 53 ans doit à présent faire face à la justice. Et pour cause, S.M., une de ses élèves âgée de 16 ans, l'accuse de l'avoir enceintée.
Les faits remontent à la période de la fête de Tabaski, selon la fille. A l'en croire donc, l'imam qui habite la même cour qu'elle, l’a fait appeler par des fillettes de la cour. M.K est imam et aussi son maître. A cet titre, elle le considère comme son père spirituel. Par respect donc pour lui, elle ne lui refuse rien.
Ainsi, quand les fillettes lui disent que l'imam a besoin d'elle, elle court répondre à son appel. Elle trouve l'imam dans l'unique pièce qu'il occupe avec sa femme et ses enfants. Il se trouve que le guide religieux l'appelle au moment où sa femme et ses enfants sont absents. Ce qui fait qu'elle se retrouve seule avec l'imam dans la chambre.
Profitant donc de la situation, il explique à l'élève qu'il l'aime. Et qu'il voudrait qu'elle soit sa seconde épouse. S.M. dit ne pas être consentante. Mais son maître applique la manière forte pour coucher avec elle.
En effet, il commence par des attouchements. La fille le repousse. Mais l'homme la projette dans le lit et abuse d'elle. Après avoir assouvi sa libido, il lui interdit d'en parler, sinon il lui fera doubler de classe.
La fille est au niveau 3 équivalent à la classe de CE1 de l'école française. Avec toutes ces menaces, l'élève craint désormais de dénoncer son maître. Et l'homme continue d'abuser d'elle, jusqu'à ce qu'elle tombe enceinte. Le pot aux roses sera découvert par la mère de la fille.
En effet, elle s'est rendu compte à la mi-octobre que les menstrues de sa fille ne viennent pas. La fille va finir par avouer à sa mère que l'imam est l'auteur de la grossesse. Le père furieux va saisir le commissariat du 11ème arrondissement qui les dirige à son tour vers la sous-direction de la lutte contre la traite des enfants et la délinquance juvénile. Une cellule spécialisée dans le traitement de ce genre de cas. L'Imam y est donc convoqué.
Interrogé par le capitaine Fofana, l'homme nie avoir enceinté la fille. Il reconnaît toutefois que son élève est serviable. Depuis deux ans, elle l'aide dans ses tâches quotidiennes. Et qu'il l'appelait souvent chez lui pour, selon lui, calculer les notes des élèves.
A sa grande surprise, la mère vient le trouver le 15 octobre dernier pour lui dire que sa fille porte une grossesse dont il est l'auteur. Pourtant la fille est claire. C'est l'imam qui est l'auteur de sa grossesse. Il devra répondre de ses actes. L'homme est déféré le vendredi 7 novembre dernier devant le parquet du Plateau.
Il faut noter que l'imam, bien qu'il refuse d'assumer la grossesse, accepte de s'en occuper. Une position ambiguë tout de même.
Diomandé Karamoko
Allo Police
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