Des criminels ont posé un acte écœurant et inutilement méchant. Des insensés qui ont attaqué un domicile, avant de couronner le tout, par un viol collectif auquel ils se sont livrer.
Les faits se sont produits dans la nuit du dimanche 2 au lundi 3 novembre 2014, à Port-Bouët 2, dans la commune de Yopougon. A en croire en effet les informations, il est environ 4h du matin, lorsque trois individus armés d'un pistolet automatique, d'une kalachnikov et dont l'un a le visage masqué par une cagoule, assiègent une cour commune composée de 08 appartements.
A cet instant là, l'un des habitants répondant aux initiales de L.D, est tiré de sommeil. C'est qu'il vient d’entendre des bruits suspects dans la cour. La curiosité aidant, il veut savoir l'origine de ces bruits. Alors, discrètement, il ouvre sa porte. Mais malheur, il se retrouve en face des trois criminels qui le maîtrisent tout de suite. Ces derniers le font ensuite rentrer de force dans son appartement. Un appartement qu'ils fouillent pour se procurer un butin. Ainsi, les indélicats font main basse sur deux téléphones- portables, une montre-bracelet, la somme de 50 000 F Cfa et un ordinateur-portable.
L.D croit alors qu'après lui avoir volé ses biens, les bandits vont à présent se tirer dans la nature. Que non. Ces fils du diable lui soufflent à l'oreille, qu'ils ont plutôt bien « mieux » à lui montrer comme spectacle. Et quel est ce spectacle ? C'est la question que se pose l'infortuné qui ne tarde du reste pas à comprendre jusqu'où ces gangsters peuvent pousser l'ignominie.
De fait, ces criminels empoignent dame G.K sa concubine, employée dans un hôpital de la place. Et sous ses yeux, ces malfaiteurs dégoûtants, soumettent sa femme à un coït abject en la contraignant à un viol collectif. Un viol collectif où ils se permettent des dérives sexuelles dignes d'un film X qu'on pourrait même interdire aux jeunes gens âgés de la vingtaine.
En rogne devant le révoltant spectacle qui l'humilie autant que sa femme, L.D ne peut cependant rien faire. Les pleurs et les supplications de sa concubine lui « déchirent » le cœur, mais que peut-il devant une bande sauvage qui n'hésiterait pas à lui faire la peau ?
Un peu plus tard, après avoir salement assouvi leur libido, les quidams quittent l'appartement. Non sans menacer le couple de terribles représailles, au cas où il commettait l'erreur d'appeler à l'aide. Rassurés de ce que leur injonction est bien perçue, les bandits attaquent deux autres appartements et s'en vont enfin. Épargnant les bien heureux occupants des cinq autres logis.
Le matin, la police est saisie par les victimes. Des recherches sont en cours, pour retrouver la bande dirigée par celui qui était en cagoule. Et pourquoi ce dernier était-il en cagoule, contrairement à ses acolytes qui eux, ont opéré à visage découvert ? L’enquête policière s'emploie justement à le savoir.
KIKIE Ahou Nazaire
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