On le dit chaque fois, les femmes, dans un foyer, doivent impérativement respecter leur premier devoir vis-à-vis de leurs hommes. A savoir, satisfaire leurs besoins sexuels pour garantir l'agrandissement de la famille certes, mais aussi, pour une bien meilleure harmonie dans le couple, Et quand justement, une femme se dérobe à ce devoir essentiel sous quelque prétexte que ce soit, ça peut conduire à des situations tragiques, L'illustration parfaite de cet état de fait, s'est produite au quartier « Beago », à Yopougon.
En effet, sur les faits, nos sources rapportent que bien avant, le nommé Djibo Soumaïla, jeune ressortissant malien, débarque à Abidjan, en quête d'un bien être, Et pour se faire des sous et assurer son quotidien, il effectue de petits jobs par-ci par-là, Finalement, ne voulant plus dépendre de qui que ce soit, Djibo Soumaïla opte de voler de ses propres ailes, Avec ses économies, il monte donc un petit commerce de pas grand-chose, et bon marché, C'est tout à son honneur, Plus tard, à 21 ans à présent, il croit être suffisamment mature pour vivre avec une femme, Parce qu'aller chaque fois chez des filles de joie, pour juste quelques petits moments de plaisir charnel, n'est pas fait pour garantir son pouvoir d'achat.
Bien au contraire, Alors, il se rend dans son Mali natal où il prend pour femme, sa Jeune compatriote nommée Togo Ramata, Comme lui, elle est âgée de 21 ans, Aprés toutes les cérémonies et autres conseils de leurs deux familles, il regagne Abidjan, Mais avec le temps, le jeune homme n'entend plus s'abonner de nouveau aux prostituées, Il a une femme pour laquelle il se prive jusque-là, Cela doit donc cesser, Et à cet effet, il fait venir sa femme à Abidjan, Mais comme il n'a pas encore de logement décent à Yopougon-Béago où il occupe une piaule mal famée, sa femme vit encore en famille, à Williamsville, dans la commune d'Adjamé.
Cela dure maintenant quatre mois qu'il est tenaillé par l'envie inébranlable de posséder enfin sa tendre Ramata, Qui, entretemps, avec les retombées financières de son boulot de « bonniche », a pris davantage de rondeurs à même d'éveiller toutes les pulsions de puissant mâle du commerçant. Alors, quand le lundi 10 novembre 2014, sa chére Ramata vient aux alentours de 13h, lui rendre visite sur son lieu de travail, il trouve là que c'est l'occasion pour lui, « d'éteindre le feu qui brûle son bas-ventre », Ainsi, sans prendre d'abord la peine de proposer le déjeuner à sa dulcinée, Djibo Soumaïla l'invite plutôt à le suivre dans sa mansarde, pour des ébats sexuels tant attendus.
Mais à son grand désarroi, la réponse de la fille est sèche: pas question de faire l'amour, Là, croyant faire fléchir sa compagne, le jeune homme use de toutes les astuces. Il fait même des promesses qu'il sait très bien irréalisables, Peu importe, Pourvu qu'elle cède et qu'il pénètre son jardin secret. Mais rien n'y fit, la jeune fille reste inflexible. Mieux, elle lui demande tout simplement de changer de sujet. Dans le cas contraire, elle va tout de suite retourner d'où elle vient.
A ce moment précis, les choses se gâtent. Se priver pour sa femme, pendant tous ces longs mois et essuyer un camouflet alors qu'il ne demande que ce qui lui revient de « droit », n'est pas acceptable aux yeux de Djibo Soumaïla. Rentré dans une colère noire, il s'empare d'une machette et se jette sur sa belle qu'il se met à taillader sauvagement, A la tête et aux bras, il frappe et frappe, Les cris de détresse de la malheureuse, alertent des voisins, Ces derniers accourent fort heureusement et neutralisent le forcené qui se livrait à sa boucherie.
Le commissariat de police du 16ème arrondissement, informé, dépêche des agents sur les lieux, Et quand Togo Ramata, grièvement blessée, est évacuée dans une clinique, Djibo, lui, est arrêté, 1 nterrogé sur les raisons de son acte, l'agresseur, comme on l'a dit plus haut, brandit la « diète sexuelle » à laquelle il est soumis par sa femme, Même si on le comprend, il se trouve que la loi interdit une telle dérive. Alors, Djibo Soumaïla doit s'attendre à assumer toutes les conséquences pénales de son acte de criminalité.
KIKIE Ahou Nazaire
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