Les cérémonies nuptiales donnent souvent lieu à de la liesse au sein des convives. La joie aidant, on se laisse aller à des défoulements. Mais quand ces défoulements se transforment en pugilat, il y a vraiment lieu de le dénoncer pour aider les uns et les autres à éviter, justement, les débordements. En effet, indiquent nos sources, le jeudi 20 novembre 2014, T.G et sa dulcinée M.C officialisent leur union par les liens sacrés du mariage traditionnel. Un mariage sur le socle de la religion musulmane. La fête est totale. Aux alentours de 20h, le couple se retrouve à Port‐Bouët 2, dans la commune de Yopougon. Précisément, au domicile de T.G, pour que sa femme y partage désormais son quotidien. Mais alors que dame M.C s'emploie à gagner la chambre conjugale comme l'exige la coutume, des individus, sortis de la foule et qui se présentent comme des parents à elle, s'opposent catégoriquement. Ils exigent de leur gendre d'abord le paiement d'une importante somme d’argent, avant que M.C prenne ses quartiers dans la chambre conjugale. Les parents du marié devant cette entreprise qui, à leurs yeux n'est ni plus ni moins que de l'escroquerie, s'y opposent énergiquement. Arguant que T.G a fait tout ce qu'il fallait pour contenter ses beaux‐parents sur le plan matériel. Dès lors, s'engage une vive discussion entre les deux parties. Les mariés croient bien faire d'intervenir pour faire baisser le mercure. Erreur. Chaque camp reçoit du renfort de proches présents. Et c'est l'empoignade, pour une bagarre rangée. Des chaises volent. Des tables sont renversées. Avec elles, des couverts. Dans la bagarre rangée, des bruits de coup de tête bien appuyés se font entendre. Des coups de pied à la façon de piètres karatékas sont envoyés. Des coups de poing qui manquent leur cible, sifflent dans le vide pour brasser du vent. C'est le sauve‐qui peut. De bonnes volontés interviennent enfin, pour mettre un terme à cette bataille qui constitue une véritable souillure pour le mariage des deux jeunes gens. Au final, on déplore des blessés au nombre de trois. Des éléments du commissariat de police du 17ème arrondissement qui se déploient sur place, ramènent le calme. Mais le mal était déjà fait. Il faut vraiment éviter cela.
KIKIE Ahou Nazaire
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