Dans la nuit du mercredi 3 décembre 2014, des amis formant un duo de malfaiteurs, ont attaqué un domicile situé dans les environs de l'institut William Ponty, à Yopougon.

Mais ces scélérats n'y seront pas du tout à la fête. Pour les faits, nos sources expliquent en effet que le sieur D.I, est à son domicile ce soir-là où il discute de divers sujets avec des membres de sa famille. Ils sont loin de se douter, que leur domicile est dans le viseur de deux gangsters.

Peu avant minuit, les deux potes-fripons font subitement irruption dans la maison. D.I le maître des lieux est maîtrisé. Tout comme les autres occupants du logis. Croyant avoir le total contrôle de la situation, les malfaiteurs s'emploient à présent à fouiller la maison pour en extirper les objets de valeur à leurs yeux. Mais ces quidams n'avaient pas compté avec le courage d'un des protégés de D.I. Ce dernier, faisant preuve d'une témérité avérée, tel un félin, se jette sur le bandit porteur de l'arme à feu, un pistolet automatique.

Dans la lutte qui s'engage, l'arme à feu se démonte. Le chargeur garni de trois munitions de 9mm chacune, se retrouve dans les mains du malfrat. L'arme vide et désormais inoffensive, tombe à même le sol. Le second malfaiteur s'en empare avec rapidité et s'éjecte de la maison, après avoir forcé le passage en balançant des coups de poing par-ci par-là, à tous ceux qui tentaient de le freiner dans sa fuite. Il abandonne ainsi son acolyte à son sort. Leurs victimes n'en demandent pas mieux, pour passer copieusement à tabac le bandit guignard. C'est totalement esquinté, que ce dernier est évacué aux urgences du Chu de Yopougon par les sapeurs pompiers alertés.

Des flics du commissariat de police du 16ème arrondissement y sont immédiatement consignés pour suivre l'évolution de sa santé. Et au cas où il éviterait le pire qu'est la mort, il va être sorti de l'hôpital, pour être présenté à un juge. Et cela va sans doute permettre d'épingler l'autre oiseau de son plumage qui, pour l'heure, « vole » tranquillement.

Madeleine TANOU