A la veille du réveillon de la Saint-Sylvestre, il s'est passé beaucoup de choses au sein des couples. Des bonnes, mais également de biens malheureuses, comme c'est le cas avec une élève vivant à Gagnoa et à qui on va attribuer le nom de B. Charlène. En tout cas, cette fête lui aura laissé un très mauvais souvenir. De quoi s'agit-il ?

Selon nos sources, la jeune fille, malgré son statut d'élève, vit en concubinage avec un gérant de cabine téléphonique qu'on va appeler B. Marc. Si l'entente était jusque-là bonne entre les deux, elle va prendre un coup de grisou à quelques jours du réveillon de la Saint-Sylvestre.

Le fameux « 31 décembre » que chacun veut célébrer avec faste avec bien entendu de nouvelles fringues. Et à cet effet, Charlène approche son « cabinard » de chéri et lui dépose une liste d'habits et autres artifices de beauté à acheter.

Mais B. Marc va la décevoir en lui rétorquant qu’il n'a pas de sous pour cela. Il explique qu'il fait déjà trop pour lui assurer le quotidien pour se permettre encore de telles folies. Ce revers, la lycéenne ne le digère pas. Ses amies vont être « sapées » et elle devra se contenter de ses vieux accoutrements.

Elle décide alors de le faire payer à son amant. En quoi faisant ? En fermant carrément la « boutique ». Pour être clair, en refusant de lui offrir son ''fruit de la passion'' en cette période où l'harmattan sévit pourtant à l'intérieur du pays.

Ainsi, dans la nuit du samedi 27 décembre 2014, alors qu'ils sont couchés dans leur lit, le gérant de cabine téléphonique réclame « sa dose » à sa dulcinée. Mais cette dernière refuse catégoriquement. Lui tournant même le dos pour ainsi dire qu'aucune négociation n'est plus possible.

B. Marc devient fou de rage. Il intime alors l'ordre à sa chérie de vider la piaule dans ce cas. Ce à quoi Charlène oppose une fin de non recevoir. Ce qui irrite davantage le jeune homme. Ce dernier sort de la maison et en revient avec une machette. Et du plat de celle-ci, il commence à battre copieusement sa femme.

Les cris de douleur de cette dernière alertent les voisins qui volent à son secours en réussissant à la libérer. Sérieusement blessée au dos, aux cuisses, la pauvre est évacuée dans un hôpital pour des soins. B. Marc en profite pour sa part, pour se tailler dans la nature.

AKOTO G. ( A Gagnoa)