L'horreur des enlèvements de personnes continue de faire son sinistre chemin avec des pratiques les unes aussi horribles que les autres. A. Adamou, âgé de 23 ans, ferrailleur, vivant à Attécoubé, en a fait les frais de façon abominable. En effet, à en croire nos sources qui donnent l'information, le mercredi 21 janvier 2015, le jeune A. Adamou croit bien faire de profiter de l'air frais en s'offrant une petite balade, dans son quartier dénommé « Boulangerie ».

Il est environ 19h. Et voilà que, peu de temps seulement après, il rencontre sur son chemin quatre individus qui l'approchent. Ces derniers font mine de prendre des renseignements auprès de lui et, subitement, l'un d'eux sort de sa poche une espèce de flacon. Et du contenu de celui-ci, il lui pulvérise carrément le visage. Le pauvre ferrailleur a juste le temps de se tenir le visage. Le reste se passe dans le « brouillard ». Vu qu'il perd connaissance.

Longtemps après, lorsqu'il revient à lui aux premières heures matinales, il se rend compte qu'il est étendu en bordure de lagune, à Attécoubé. Mais il y a pire. Dans son entrejambes, que du sang. Et là, le malheureux constate qu'il a été carrément émasculé. Sa bourse contenant ses deux testicules a été tranchée et emportée par ces agresseurs qui en étaient donc après des organes humains. En pleurs, l'infortuné désormais réduit à une posture d'individu castré comme un vulgaire porc, avec les conséquences que l'on imagine, se rend à son domicile.

Ici, il explique son infortune aux siens non sans descendre son pantalon, pour leur montrer la preuve de la barbarie dont il est victime. C'est le deuil à la maison. Conduit aux urgences du Chu de Treichville, il est soumis à des soins. Des jours plus tard, soit le mardi 27 janvier 2015, tenant le rapport médical détaillant « l'intervention chirurgicale » abjecte qu'il a subie des mains de ses bourreaux, A. Adamou se présente au commissariat de police du 10ème arrondissement, à Attécoubé. Il y porte plainte devant des agents, complètement médusés.

Ainsi, les kidnappeurs continuent de faire des misères aux pauvres citoyens.

KIKIE Ahou Nazaire