Une partie de baignade entre petites lycéennes, s'est terminée par un drame. L'une de ces joyeuses mineures, a disparu dans les profondeurs des eaux. En effet, à en croire nos sources, le jeudi 5 février 2015, la petite élève D. Armelle, âgée de 13 ans, quitte le domicile familial au quartier « Koweït », à Yopougon, et part aux cours.

Mais jusqu'au soir, alors qu'elle est sensée être déjà rentrée à la maison, la petite fille ne fait pas signe de vie. Mais où est-elle passée ? Dame T. Jocelyne, sa mère, inquiète de cet état de fait qui n'est jamais arrivé au préalable, est à se poser des questions, lorsque quelques amies d'école et de quartier de sa fille, se présentent à elle. Il est environ 19h. Toutes ont les mines défaites.

En voyant l'expression des visages de ces gamines, la pauvre maman commence à trembler de tous ses membres. « Où est Armelle ? ». Cette question, elle la pose à plusieurs reprises, sans que ses jeunes interlocutrices n'ouvrent la bouche, pour répondre. Finalement, l'une d'entre elles, la nommée A. Marie-Ange, se résout à parler. Et ce que l'infortunée mère va entendre, est à fendre le cœur.

Selon donc la jeune fille, après les cours, toutes décident d'une partie de baignade, dans les eaux de la lagune, bordant leur quartier. Et ce, comme elles en ont l'habitude, bien sûr, sans que leurs parents ne soient au fait de cela. Sur place, après quelques plongées ponctuées de cris et autres rires, traduisant toute leur joie à se baigner, elles remontent à la rive.

Et là, toujours selon le témoignage des petites filles, Armelle se saisit d'un bâton qu'elle plonge à la verticale dans la lagune. Son intention, mesurer la profondeur de l'eau dans l'espace où elles étaient en train de nager. Malheureusement, le bâton s'enfonce subitement, l'entraînant dans son mouvement. Armelle se retrouve alors à l'eau et on la voit perdre pied.

Les autres soutiennent que malgré ses appels à l'aide, elles n'ont pu sauver leur amie qui a, alors, disparu dans la lagune. Détresse totale pour la pauvre maman qui, le cœur déchiré, pleure à se rompre les cordes vocales. La même nuit, les parents d'Armelle, aidés de bonnes volontés, entament des recherches dans les eaux avec l'espoir de la retrouver.

En vain. Il était question d'alerter les sapeurs-pompiers, en vue de la poursuite des recherches. Le commissariat de police du 19ème arrondissement est saisi et une enquête est ouverte.

KAN