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02 Mar

Sikensi - Drame : Un élément des Frci se tue à la résidence du préfet

(ph/Illus.)

Un tragique événement qui s'est produit dans la ville de Sikensdi, continue pour l'heure, d'inspirer les conversations au sein des populations. Il s'agit de la mort d'un élément des Frci, en la personne d'Adama Fanny.

Nos sources qui donnent l'information, expliquent que Adama Fanny, en compagnie de son collègue, le caporal G.C, est consigné à la résidence du préfet du département de Sikensi. A deux, ils se tiennent à l'intérieur de la résidence pour assurer la sécurité du représentant du Chef de l'État. Ce qui implique qu'ils doivent veiller à tous les mouvements observés là. Et intervenir, en cas de nécessite.

Jusque‐là, les soldats s’acquittent de leur tâche avec beaucoup de réussite. Vu que rien du tout ne vient les contrarier dans leur job. Bien hélas, tôt le matin du mercredi 25 février 2015, les choses virent au drame.

Ce jour‐là, en effet, il revient qu'aux alentours de 6h, alors qu'ils ont presque terminé leur service qui est parti de 4h à 6h du matin, le caporal G.C reçoit un coup de fil sur son téléphone‐portable.

Obéissant à la discipline militaire, il sort de la résidence dans le but de répondre discrètement à l'appel de son correspondant. Parce que dans l’exercice de ses fonctions, ces choses‐là sont plus ou moins interdites. Il laisse donc son collègue Adama Fanny assis sur un tronc d'arbre en train de fumer.

Mais alors qu'il est en pleine conversation, il entend une violente déflagration. Mais cela ne l'inquiète outre mesure. C'est qu'il y a une entreprise dans le périmètre qui travaille beaucoup avec la dynamite. Alors, il pense donc que ce sont encore les explosifs de cette société qui déchirent le calme matinal.

Mais il va se raviser, quand après sa conversation téléphonique, il revient à l'intérieur de la résidence. La scène que le militaire découvre, est terrible. Son collègue Adama Fanny est étendu à même le sol, dans une mare de sang.

Dans la main, son arme à feu, une kalachnikov dont une balle lui a littéralement déchiré la poitrine. Et il n'y avait plus rien à faire pour le malheureux, qui était déjà mort. C'était donc cela la tragique vérité sur la détonation.

La police et la gendarmerie alertées, se déportent sur place. Les constatations d'usage terminées, le corps du pauvre soldat est enlevé et transféré à la morgue de Tiassalé. Une enquête est immédiatement mise en route, pour déterminer toutes les circonstances de ce drame. Vu que différentes hypothèses sont avancées. Certains parlent de suicide au regard des soucis que le soldat aurait ces temps‐ci.

D'autres par contre, optent pour la thèse de l'accident. Adama Fanny pourrait avoir oublié qu'il y avait une balle engagée dans la chambre de tir de son arme dont la manette de sûreté n'était pas actionnée. En attendant donc que les autorités compétentes fassent la lumière sur cette tragique affaire, celle‐là, continue d'occuper la « Une »des conversations dans la petite ville de Sikensi.

KIKIE Ahou Nazaire

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