Romaric N., la vingtaine révolue, travaille dans une boulangerie située à Yopougon Maroc comme livreur de pains. Mais ce lundi 16 février, il est interpellé par ses anciens employeurs. On lui reproche d’avoir volé 500 baguettes de pains.

Selon le mis en cause, il était payé à 1000 francs la journée de travail. Au début, tout allait bien, mais après, les arriérés se sont accumulés jusqu'à atteindre 6000 francs. Soit 6 jours de travail non payé.

Pour Romaric, c'en est trop. Il observe alors un arrêt de travail de quelques jours avant de reprendre subitement le boulot sans avoir perçu son dû. Sans se poser de question, ses responsables lui ouvrent grandement les portes de la boulangerie.

Romaric reprend ses sacs à pain et va servir les clients. Personne ne peut se douter de ce qu'il avait une intention malveillante. Par ailleurs, il se lie d'amitié avec la nouvelle caissière. Le jour du coup, il demande à cette dernière de lui remettre 500 pains pour la livraison. Elle accepte.

Après les avoir écoulés, il empoche la recette. Cela, en guise de compensation des arriérés de salaire que la boulangerie lui devait. Il empoche 75.000 francs au lieu des 6.000 francs qui lui sont dûs. πeut- être a-t-il ajouté des dommages et intérêts ? Il disparaît ensuite de la circulation.

Mais deux jours après, le grappin est mis sur lui. Le voleur de pains est conduit au 17ème arrondissement pour abus de confiance. Après quoi, il sera déféré au parquet où il va répondre de ses actes.

L. Zaho’ (Stg)

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