Un affreux meurtre a été commis dans le village-quartier de « Blockauss », dans la commune de Cocody. La victime répond au nom de N'klo Touré, un homme d'affaires à qui sourit l'activité commerciale.

A en croire nos sources, l'homme, d'une quarantaine d'années, mène ses activités lucratives au niveau de Treichville. Mais c'est à « Blochauss », au 4ème étage d'un superbe immeuble, qu'il loge. Avec lui, quatre de ses jeunes frères qu'il héberge.

Le samedi 7 mars 2015, son cadet qu'il emploie dans son commerce, et qui fait partie de ses frères vivant chez lui, rentre à la maison, après son job à Treichville. Il est environ 20h. Quand ce jeune homme parvient en face de leur appartement, il se rend compte que la porte de l'entrée principale, donnant au salon, est ouverte. Pas de problème jusque-là. Lui qui se dit que c'est son aîné qui l'a certainement devancé à la maison. Ou alors, ce sont peut être ses autres frères. Mais lorsqu'il pénètre dans le logis, il voit couler en dessous de la porte de la douche, du liquide rouge qui n'est autre que du sang.

Tremblant de tous ses membres et son cœur battant la chamade, le jeune garçon se demande l'origine de ce sang. Et il ne se présente à lui, qu'une seule façon de le savoir. Celle d'ouvrir la porte de la douche. Lorsqu'il parvient à faire ce geste, on le voit subitement battre en retraite et pousser un cri d'horreur. Ce qu'il vient de constater, n'est pas du tout beau à voir. C'est le cadavre de son frère aîné N'klo Touré, tué de façon atroce. Le jeune commerçant dévale alors l'escalier de l'immeuble et file chez le propriétaire du bâtiment. Quasiment en pleurs, il informe ce dernier de l'insoutenable scène. Son interlocuteur qui le suit en courant, vient également s'imprégner de l'horreur. Et c'est lui qui, immédiatement, alerte le commissariat de police du 8ème arrondissement.

Aux alentours de 21h, les flics débarquent sur place en compagnie d'un médecin. Ce, pour procéder au constat d'usage. Dans la douche, partout du sang. Le mur, avec des éclaboussures, en est maculé. Baignant au milieu de son sang qui a coulé à flot, l'infortuné commerçant a le crâne horriblement fracassé. Pour attester de la violence des coups reçus, il traîne au sol, des morceaux de chair et d'os. La cervelle est également à l'air libre.

Au regard de la rigidité du cadavre, le médecin conclut que la mort de N'klo Touré remonte à au moins six heures de temps. Quant aux circonstances du crime, des éléments de preuve sont à portée, selon nos sources. De fait, dans le cou du commerçant, on remarque des blessures faites à l'arme blanche. Ce qui laisse clairement voir que ses agresseurs ont voulu l'égorger. Et comme ils n'y parvenaient pas, ils ont alors eu recours à un pilon, pour exploser la tête du pauvre homme d’affaires. Cette arme du crime ensanglantée traînait du reste à c&oc (...)

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