Mlle Kouakou Aya Stéphanie est passée devant le tribunal correctionnel le jeudi 26 février dernier pour répondre des faits de coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de dix jours chez Josée.
A la barre, l’accusée n'a fait aucune difficulté pour reconnaître les faits.
- Vous êtes devant nous ce matin pour répondre des faits de coups et blessures volontaires. Cela veut dire que vous avez frappé la victime et fait des blessures. Qu'est-ce vous répondez ?
- C'est vrai mon président, mais on a fait palabre ; elle aussi m'a frappée.
- Expliquez-nous un peu ce qui s'est passé ?
- Mon juge, depuis des années, je vis tranquillement avec mon Pascal.
- Votre pascal, c'est qui ?
- Pascal, c'est mon mari. Tout allait bien entre nous. Et puis, il y a quatre mois, Joséphine ma cousine est venue me rendre visite. Pour moi, c'était une simple visite or c'était pour venir me prendre mon mari.
- Comment ça ? expliquez-nous un peu cette histoire.
- Quand José est venue, moi je la prenais pour ma cousine.
- Donc, elle n'est plus votre cousine ?
- Je peux dire oui mon juge parce que quelqu’un que tu reçois et puis il ne veut pas ton bonheur-là vraiment, c'est compliqué.
Donc quand elle est venue, mon mari et moi, on l'a accueillie comme une cousine. Or elle voulait mon mari. Au commencement, moi je n'ai pas su cela. C'est quand José est partie au village que Pascal a commencé à changer. Il parlait trop d’elle. Quand il vient à la maison, il dit chaque fois que Josée me salue alors qu’elle même ne m'appelle pas. Donc j'ai commencé à faire mes enquêtes et j ai vu que les deux avaient une liaison. J'ai demandé à Pascal, mais il ne m'a jamais dit la vérité. Alors je suis allée voir Josée pour lui dire d'arrêter parce que c'est pas sur tous les terrains on peut jouer sans problème.
- Et donc comme elle a joué sur votre terrain, vous l’avez frappée ?
- On a fait palabre, je lui ai parlé tranquillement ce jour-là. Parce que, ce qui m'a fait mal, mon juge, c'est que depuis que la fille est partie de chez nous, Pascal dit que je suis une vieille go. Je suis allée lui parler et elle a commencé à crier et puis on a fait palabre.
Reconnue coupable des faits, elle a écopé de trois mois de prison avec sursis.
T. Delacogne correspondant régional
Allo Police
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