Le troisième jour des épreuves écrites du Bepc s’est déroulé hier avec les épreuves d’anglais et de Svt. Les compositions écrites de l’examen du Bepc se poursuivent. Hier, c’était les épreuves d’anglais et de science de la vie et de la terre (Svt). Une journée sans troubles, bien que marquée par quelques désagréments.

Nous avons pu le constater lors d’une visite organisée par l’inspection générale du ministère de l’éducation nationale et de l’enseignement technique dans quelques centres. Les candidats se sont rendus massivement dans les centres. C’est le cas à l’Epp Djeloukou d’Attécoubé et à l’Epp Agnissankoi d’Abobo.

Dans le dernier centre cité, sur les 720 postulants attendus, 48 étaient absents. Pourtant, une des candidates ayant donné naissance à un bébé lundi, s’est présentée les jours suivants pour composer. Un acte salué par des responsables du centre. Néanmoins, le chef de secrétariat, Youssouf Yéo, a relevé un important déficit de siège. « On a dû prendre 120 bancs dans une autre école pour combler le déficit, malheureusement cela n’a pas suffit donc certains candidats sont deux par bancs», a-t-il expliqué.

Dans la zone d’Abidjan 1, au centre de Victor Schœlcher à Adjamé, certains enseignants sont absents. Seulement 18 se sont présentés pour 20 salles de composition, au dire du chef du centre Kouamé Innocent. D’après Bamba Soumaïla, superviseur de cabinet rencontré sur les lieux, aucun cas majeur de fraude n’a été relevé à la Direction régionale de l’éducation nationale et de l’enseignement technique (Drenet) d’Abidjan 1 depuis l’entame des épreuves écrites.

Toutefois, il indique que des candidats continuent d’enfreindre aux prescriptions. Car a-t-il dit, une trentaine de téléphones portables ont été saisis depuis lundi. Aujourd’hui, les candidats seront évalués en histoire géographie et en langue vivante.

Nord Surd