Le sieur M.O n’oubliera pas de sitôt sa mésaventure avec une jeune fille qui lui a volé tout dans la maison, au quartier PK 18 d’Abobo, avant de prendre le large. Que s’est-il passé entre M.O et cette belle de nuit ?

Un week-end du mois d’avril passé, M.O et son ami O.D font une virée nocturne dans l’un des bars chics du quartier. La boisson qui coule à flots, donne des idées à M.O et son compagnon. Les deux copains abordent des jeunes filles du bar à qui ils font des propositions indécentes. Celles-ci acceptent tout de suite, sans faire de difficultés.

O.D dissuade son camarade de continuer à draguer ces filles qui ne lui semblent pas sérieuses. l’homme qui languit déjà face à la bombe sexuelle qu’il a en face de lui, feint de comprendre les conseils de son compagnon. après un tour sur la piste de danse, les deux noctambules se séparent, à la sortie de la buvette.

M.O qui a du mal à contenir ses pulsions sexuelles, ne tarde pas à revenir sur ses pas pour embarquer une de ces filles. il lui propose une partie de jambe en l’air à domicile, moyennant de l’argent. l’affaire est conclue sur le champ. mais au lieu d’une nuit, M.O qui a été soumis à un véritable cours de Kâma-sûtra par la professionnelle du sexe, perd littéralement la tête pour elle et lui propose de devenir sa concubine.

Chose qu’elle accepte, sans laisser transparaître la petite idée qu’elle a derrière la tête. du vendredi au dimanche, la prostituée joue le rôle de l’épouse parfaite aux yeux du voisinage. le lundi suivant, m.o part au travail tôt le matin. Derrière lui, sa nouvelle conquête loue un véhicule pour emporter tout le contenu du domicile.

Chose curieuse qui ne manque pas d’attirer l’attention d’un voisin. «Vous déménagez déjà, madame ? Et votre mari ?», a-t-il demandé. l’air embarrassé, elle a tenté de rassurer le voisin, en lui répondant que son compagnon «range les affaires dans la nouvelle maison». M.O rentre du boulot le soir tout exténué et croyait trouver sa petite amie pour lui faire un bon massage. Que non !

il retrouve plutôt sa maison vidée de son contenu. L’homme tombe des nuits et s’affaisse. les voisins alertés accourent pour le secourir. A son réveil, le pauvre voisin compte sa mésaventure. Le comble, c’est que le gentleman qui ignore le véritable nom de la prostituée, a dû porter plainte contre x dans un commissariat de la place.

Constant TOBO

Source : Le Sursaut