La quiétude des habitants d’une cour commune située au quartier Djabrê d’Abobo a été perturbée par une bagarre. Une dame répondant aux initiales de M.R a été copieusement tabassée par sa voisine P.L. A l’origine de cette rixe, une crise de jalousie. Les deux jeunes dames se sont empoignées parce que l’une aurait cocufié l’autre.
Les deux femmes de la même ethnie vivent chacune, en concubinage avec son homme, dans des appartements de type studio. P.L qui travaille, n’est toujours pas présente dans son foyer. A chaque fois qu’elle rentre les soirs, les commères s’empressent de lui donner les nouvelles de la cour.
Ainsi, à plusieurs reprises, P.L et son mari ont eu des prises de bec pour les histoires d’infidélité. Les mauvaises langues finissent par mettre la puce à l’oreille de P.L au sujet de la relation amoureuse qu’entretiendrait son époux avec une voisine de la cour. Cette dernière refuse de croire à des commérages sans preuves.
Pour elle, des jaloux veulent rompre l’entente parfaite entre elle et sa compatriote. Le temps passe et P.L veut s’assurer de ce que son homme n’a pas commis l’adultère durant cette période. Le week-end dernier, pour une banale affaire, P.L s’en prend à sa voisine M.R. Les injures fusent de partout.
Dans ces échanges verbaux, M.R lance une phrase suspecte: «C’est parce que les gens t’ont dit que j’ai couché avec ton mari que tu profites de cet incident pour m’insulter». Cet aveu à peine voilé n’est pas du goût de P.L qui va lui apporter une réplique inattendue. Elle entre dans sa maison et en ressort avec la ceinture de son homme.
Les voisins qui savent que cette femme a plusieurs fois laissé des marques sur le corps de son époux, lors de leurs bagarres, devinent l’issue de cette dispute. Elle roue de coups M.R qui est plus âgée qu’elle, devant son époux et les habitants de la cour. Ni le mari de M. R, ni les bonnes volontés venues séparer les séparer ne sont parvenus à calmer la cocue, déchaînée comme une lionne.
Après avoir donné une correction à sa voisine, elle lui a laissé des traces de griffes comme un félin, avant de mettre en garde toutes les croqueuses d’hommes du quartier contre toute tentative de se lier d’amitié avec son compagnon ou même de lui adresser la parole. Un avertissement qui ne semble pas être tombé dans des oreilles de sourdes.
Constant TOBO ond DOUO (Stg)
Le Sursaut
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