C’est une famille toujours en état de choc à Yopougon, ‘’Nouveau marché Port-Bouët 2’’ qui, face à la réalité implacable de la vie, va sûrement passer de tristes fêtes de fin d’année. Une situation vraiment inattendue causée par la mort soudaine de l’une des leurs, en l’occurrence, la patriarche, dame Adjoua Aménan Claudine, âgée de 70 ans.

Malgré son âge avancée, cette mère de 6 enfants et trois fois grand-mère, pètait, selon son entourage, la grande forme. Loin d’elle, les petits bobos liés au poids de l’âge. A preuve, exerçant dans le domaine du vivrier, elle était débout, tous les jours, à la première heure, pour vaquer à ses occupations surtout que ‘’maman Adjoua’’ possédait un important magasin.

Tout comme les jours ordinaires, le samedi 19 décembre 2015, elle s’est réveillée pour le même rituel. En plus, avec les fêtes de fin d’année qui avancent à grands pas, il va falloir pour elle de se réveiller plus tôt que prévu pour se rendre à Adjamé afin d’y effectuer quelques achats.

Mais hélas, en cette journée du samedi 19 décembre 2015, elle était loin de s’imaginer qu’elle avait rendez-vous avec la mort. Car, à la fin de ses courses, tout comme le voyage aller, elle empruntera, à son retour, un gbaka dans l’espoir de regagner les siens. Le voyage se passera dans un premier temps, très bien, puisqu’elle arrivera même à s’acquitter, en cour de route, du prix du trajet.

Mais une fois à la destination finale, notamment au niveau du Nouveau marché de Port-Bouët 2, l’engin de 60 places se videra presque totalement de ses passagers lorsque l’une de ses amies du quartier qui était également du voyage remarque que sa ‘’voisine du quartier’’ ne bouge pas. Lorsqu’elle l’approche, elle tente de la réveiller, impossible ! Pensant que cet état est dû à la fatigue, elle lui versera de l’eau glacée dessus, sous les regards médusés du chauffeur et de l’apprenti.

Mais le constat restera le même. Ils comprendront plus tard que le souffle de la mort venait de frapper par là. La Police du 17ème Arrondissement de Yopougon Niangon ainsi que la Police judicaire (P.j) seront aussitôt saisies pour effectuer le constat d’usage.

Une fois terminé, le corps sera transféré à la morgue du Chu de Yopougon, par les services des pompes funèbres, sous le regard très attristé de ses enfants et petits enfants terrifiés par ces faits. Une enquête a aussitôt été ouverte pour identifier la cause de cette perte brutale ! Est-elle d’origine naturelle ou pas ?

Seule, l’enquête pourra situer les uns et les autres sur la question. En attendant, chacun y pas de son commentaire.

Claude DASSE
Tribune Ivoirienne