Kanté Mory, ressortissant guinéen et ferrailleur de son état, né il y a une soixantaine d'années à Kankan, localité de son pays d'origine, n'a plus son nom sur la liste des vivants. De façon volontaire, il l'a « retiré » lui-même. Du moins, c'est ce qui est rapporté. Son corps sans vie a été retrouvé à son domicile, au quartier « Sagbé », dans la commune d'Abobo. C'était le jeudi 1er novembre 2012.

Nos sources expliquent que ce jour-là, les voisins qui rentrent à la maison, cherchent à voir le ferrailleur pour lui faire des salutations fraternelles. Oui, parce qu'avec ce dernier, la vie se passe comme en famille. Mais le sexagénaire ne répond pas aux appels. C'est en allant voir dans sa maison que l'homme est découvert dans une posture qui ne manque pas de faire lâcher aux voisins, des cris de détresse.

A l'aide d'un foulard, il est pendu à la charpente de sa chambre. Il y a sans doute encore de l'espoir de le sauver. Alors, le foulard est coupé. Et le vieil homme tenu délicatement, est ramené jusqu'au salon de son logis où il est étendu à même le sol. Mais à la vérité, le malheureux est déjà mort. Son neveu K.I, qui est commerçant, est saisi. Après s'être rendu au domicile de son oncle, à son tour, alerte la police. Nos sources soutiennent que les flics qui débarquent sur place pour le constat d'usage, relèvent des indices bizarres.

C'est que pour un cas de pendaison, l'homme ne présentait dans le cou, aucune trace de strangulation. De plus, au niveau de sa partie génitale, pas de présence de liquide séminal. Dans son orifice anal, également, nullement de matière fécale. Pourtant, il est révélé que pour attester d'une pendaison, ces signes sont ceux qui édifient absolument.  Au vu de ces éléments, nous informent nos sources, la police a ouvert une enquête, pour maîtriser tous les contours de cette mort.

ParKIKIÉ NAZAIRE

Source : linfodrome.com