Défiant la loi interdisant tout acte sexuel à ciel ouvert, un automobiliste a été surpris en train de « bombarder » une jeune fille de coups de ''reins''. Seulement, la pause-sexe que s'offrait notre cher automobiliste, semblait loin d'être consensuelle. Et comment ?
En effet, à en croire nos sources, dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 mars 2016, des éléments de la police effectuent une patrouille de sécurisation au niveau de la commune de Cocody. En tout cas, au regard de la situation sécuritaire plus ou moins précaire du moment, ils écument les endroits jugés dangereux, de la commune présidentielle.
Et dans leurs mouvements, les agents des forces de l'ordre s'engagent sur la ruelle assez sombre, reliant les locaux du Cours secondaire protestant (Csp), situés en face du Chu de Cocody, aux ex-bureaux de la Commission nationale des droits de l'homme ( Cndh). Il est environ 4h du matin.
Là, ils voient garé un taxi-compteur de marque Peugeot, de type 406. Mais ce qui attire surtout leur attention à l'égard de ce taxi aux quatre portières grandement ouvertes, c'est que celui-ci bou- geait, mais pas sur ses roues. Le taxi subissait plutôt des mouvements d'une espèce de va et vient. Alors, pour le comprendre, les agents de police avancent discrètement. Et que voient-ils ?
Le conducteur du taxi, en plein coït, sur la banquette arrière. L'une des jambes de la jeune fille posée sur son épaule et sa large paume droite tenant le bassin de sa partenaire, l'homme, dans un mouvement hélicoïdal, faisait parler le talent de ses ''reins''.
A l'image d'un cultivateur labourant la terre, le taximan, la langue pendante et les yeux mi-clos, se laissait aller à des galipettes de tonnerre. Son pantalon descendu, laissait voir une paire de fesses musclées, envahies d'une horde de poils aussi durs que des pointes dix. Et le chauffeur de taxi pour qui la recette peut toujours attendre, lâchait des han de bûcheron.
La scène est explosive et les policiers semblaient s'en délecter. Au point même, raconte-t-on, qu'ils ne se pressent pas à intervenir. Ils profitent plutôt au maximum de la scène interdite au moins de 18 ans et l'un d'eux, sans doute emporté par le spectacle sexuel, ne se rend même pas compte que son képi tombait.
Au final, ils se souviennent enfin qu'ils doivent faire leur boulot. Là, ils lancent la sommation. Le chauffeur de taxi qui n'avait rien vu venir, sort à cet instant-là, de son rêve. Revenu brutalement de son « voyage au 7ème ciel », il est neutralisé.
C'est à ce moment-là que les agents des forces de l'ordre comprennent que les deux partenaires d'un soir, n'étaient pas sur la même longueur d'onde. En clair, tout laissait croire que cette relation sexuelle est un viol.
Dans le taxi, en effet, que des vomissures de la pauvre fille. Une fille totalement inconsciente, sans réaction, une sorte d'objet, dans lequel, sans aucune honte, le pervers taximan était en train de « vider son chargeur ».
Pris pourtant sur les faits, le conducteur de taxi a le courage de soutenir qu'il n'entretenait aucune relation sexuelle avec la fille. Mais que faisait-il alors, avec son froc descendu et la nudité offerte de l'infortunée jeune dame ? Qu'a-t-il fait boire à la fille, au point qu'elle soit complètement inconsciente ? Et que faisait dans le taxi, le cadavre d'un chat égorgé, emballé dans un sachet bleu ? Tout un mystère entoure, en tout cas, cette affaire.
Le taximan dont l’identité ne nous est pas révélée, est conduit dans un commissariat de police. Avec lui, son taxi transformé en chambre de passe. Un taxi sur la banquette arrière duquel, la malheureuse fille, qui n'avait pas encore retrouvé ses sens, était étendue.
Et de 4h du matin où les faits ont été découverts, jusqu'à un peu plus de 8h, heure à laquelle nous sommes entré en possession de l'information, la victime, dans un état presque comateux, n'avait toujours pas retrouvé ses esprits. Nous allons revenir sur cette bien malheureuse affaire.
KIKIE Ahou Nazaire
Source : Soir Info
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