Depuis près de 72 heures, l’aéroport international Félix Houphouët Boigny d’Abidjan est secoué par une affaire qui défraie la chronique. En effet, l’aéroport FHB a été le théâtre d’une opération manquée de sortie de devises de façon frauduleuse du territoire national.

Un ressortissant de nationalité libanaise en dépit des lois et règlements dans notre pays s’est distingué de la plus mauvaise des manières. Ce quidam a pris sur lui de faire passer une importante somme d’argent, sans avoir pris la peine de se conformer à la procédure, en ne déclarant pas le contenu de ses bagages comme le stipule la loi.

Ce lascar a pris sur lui de prendre des mesures afin que le contrôle au scanner de révèle pas le contenu de sa valise. D’abord, dans un premier temps, il ne déclare pas le contenu de sa valise au PIF (Poste Inspection et Filtrage) tenu par les douaniers, et aux agents d’AVIS-SECUR chargés de la sécurité de la plateforme aéroportuaire.

Convaincu que le scanner de la douane n’allait pas identifier le contenu de ses valises, le passager du vol MEA (Middel East Air lines) en destination du Liban, a pris le soin d’emballer les devises dans un énorme papier alu, avant de le mettre dans un trôler qu’il va par la suite mettre à l’intérieur de sa valise bien scellée. Le faisant, ce ressortissant libanais en partance pour Beyrouth, n’avait pas compté avec le flair et la formation des douaniers ivoiriens.

Toute chose qui va mettre à mal le plan de ce trafiquant de devises. Une fois que les bagages eussent atterri dans la soute de l’avion par les bons soins des agents de la NAS, ceux-ci sur dénonciation de la douane ivoirienne vont être retiré de l’avion pour un contrôle d’usage, en présence du propriétaire des bagages. C’est là que le pot aux roses sera découvert. La fouille révèle des liasses de billets de banque de devises étrangère, en coupure de 500 euros.

Le décompte après conversion, donne un montant d’environ 1 milliard, 103 millions de franc CFA. Ce coup de maître des douanes ivoiriennes est à saluer et rassure désormais sur les performances sécuritaires de l’aéroport. Il faut le rappeler, dans le courant du mois de janvier 2016, des faits similaires se sont produits à l’aéroport sans que les scélérats ne soient mis aux arrêts.

Une affaire qui avait pointé du doigt la responsabilité de la douane ivoirienne en premier. Après les différents aménagements et autres formations initiées par le Directeur Général de la douane, le contrôleur Issa Coulibaly, tout porte à croire que ces différentes mesures portent leurs fruits. Aujourd’hui, et personne ne peut le nier, la douane ivoirienne est à la pointe de son service et au service de la nation ivoirienne.

Octav de Badi
La Gazette