Antoinette Naké, 26 ans, de nationalité togolaise, aurait tué sa progéniture, dans la nuit du mercredi 31 octobre au jeudi 1er novembre. La victime, Poupi, âgée de 49 jours, seulement a payé les frais de l’inconscience de son bourreau.

On ne le dira jamais assez : l’alcool présente des dangers pouvant donner la mort. Et une fois de plus, ce n’est pas un consommateur de boissons fortes qui en a fait les frais, mais une innocente victime.

Les faits se déroulent à Sotéga, un quartier du deuxième arrondissement de la commune de Libreville. Une jeune dame qui, selon des sources proches, manifesterait un penchant pour l’alcool, a écourté les jours de son nourrisson de 49 jours en se couchant malencontreusement dessus.

Après avoir consommé un taux élevé d’alcool, la jeune dame aurait rejoint ses enfants endormis depuis de longues heures. Ce retour à la maison sera fatal pour le nourrisson Poupi qui dormait paisiblement. La maman se serait couchée malencontreusement sur son bébé, sans s’en rendre compte. Son passage dans les bras de Morphée aurait causé l’étouffement du bébé, jusqu’à ce que celui-ci rende l’âme.

C'est à 5 heures du matin, quand elle sort enfin de sa torpeur, que la mère indigne se rend compte de son forfait et court demander de l'aide aux voisins. L’arrivée de ces derniers, sur les lieux, n’aura servi qu’à venir constater le décès de la petite fille. Le père des enfants, M. Oké Okoudjoukou, un Nigérian travaillant dans des chantiers forestiers, était absent au moment des faits.

Informée, la Direction Générale des Recherches (DGR) a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes de la mort du nourrisson. La petite Poupi laisse un frère jumeau qui, espérons-le, ne connaîtra pas une fin similaire, du fait de l’inconscience de leur maman.

Source : GAbon Eco