Les scélérats, exerçant leur sombre savoir-faire à Abidjan, ne cesseront de faire honte à notre pays. De par leurs actes, ils montrent à la face du monde qu’en matière de sécurité, la Côte d’Ivoire a encore du chemin à faire. Ces malfaiteurs ont trouvé dans le 32ème congrès de l’Association internationale des maires francophones ( Aimf), une belle occasion, pour sévir

Prenant ainsi à contre-pied le Président Ouattara qui à l’ouverture de ce congrès, le lundi 26 novembre 2012, à l’hôtel Ivoire à Cocody, avait solennellement annoncé qu’il s’engageait à améliorer la situation sécuritaire. La pègre semble ne pas être concernée. Elle a a frappé. Et sa victime a été D.Willy Louis, avocat, vice-président du Sénat belge et maire de la ville de Liège (Belgique). Lui qui ignorait totalement que nos pickpockets ont de la dextérité à revendre. Il l’a appris à ses dépens.

De fait, expliquent nos sources, ce lundi-là, aux alentours de 13h,  les différents participants à cette rencontre, s’emploient à sortir de la salle. Certainement pour aller prendre le déjeuner. C’est à ce moment que le cadreur d’une télévision attire l’attention du maire D. Willy pour lui signifier que sa poche arrière est retournée. Mieux, il soutient que c’est le fait d’un pickpocket dont il fait la description physique.

 L’avocat se rend alors compte qu’on lui a chipé son portefeuilles contenant sa carte nationale d’identité, des documents d’accréditation du Sénat belge, deux cartes de crédit et 350 Euros. Soit 227 500 F Cfa. Les éléments du commissariat de police du 8ème arrondissement en charge de la sécurisation des lieux, se mettent aux trousses du suspect. C’est ainsi qu’ils interpellent le nommé G. D. Sylvain qui se dit commerçant.

Fouillé au corps, il n’est trouvé en sa possession aucune des affaires volées. Les policiers poursuivent les recherches jusqu’en dehors de la salle où se déroule la rencontre. Et vers les locaux du Bnetd, le portefeuille volé est découvert, traînant au sol. Avec tout son contenu, à l’exception des 350 Euros plus utiles aux yeux du pickpocket. Il est à noter que pour nécessité d’enquête, G. Sylvain, bien que criant son innocence, a été maintenu au violon du commissariat de police du 8ème arrondissement.