La consommation démesurée de l’alcool conduit bien des fois à des périls. C’est ce qu’il y a lieu de dire, si on s’en réfère au drame qui s’est produit le dimanche 25 novembre 2012, à Koumassi. En effet, nos sources nous expliquent que, profitant de cette journée dominicale où il ne travaille pas, le jeune Zié Soumaïla, ressortissant burkinabé de 22 ans et maçon de son état, décide de s’offrir du bon temps. Et comment ? En s’offrant de bonnes gorgées d’alcool. Il part donc du domicile familial au quartier « Mosquée », à Koumassi, et emprunte une pirogue.

Quelques minutes plus tard, le voilà de l’autre côté de la lagune, dans un quartier-village. En ces lieux, il s’enivre sérieusement. Véritablement éméché, il explique à ses compagnons de beuverie, qu’il lui faut à présent retourner à la maison. Mais les autres qui ont encore un brin de lucidité, l’en dissuadent. Arguant qu’avec son état d’ébriété, c’est dangereux pour lui de se lancer dans une traversée du plan d’eau lagunaire. Mais Zié Soumaïla, trop éméché pour réfléchir, se fiche complètement des appels à la raison de ses amis. Il file à la rive et monte tout seul dans une pirogue.

Debout dans l’embarcation où il tient difficilement sur les jambes, le voilà qui s’engage dans la traversée. Dans la pirogue, il n’a de cesse de gesticuler. Et ce qu’on craignait, hélas, se produit. C’est que subitement, la pirogue chavire. Le pauvre est à l’eau où, épuisé par l’alcool, il ne peut s’adonner à des brasses salvatrices. Ses amis sur la rive, impuissants, le regardent perdre pied et disparaître au fond de l’eau. Son sort est aisément imaginable.

Le lendemain lundi 26 novembre 2012, son corps sans vie est découvert dans la lagune, du côté du quartier « Zoé Bruno ». Le commissariat de police du 36ème arrondissement procède au constat d’usage et la dépouille du maçon est transférée à la morgue de l’hôpital général de Port-Bouët.

Source : Soir Info