Les populations du quartier Dokui, dans la commune de Cocody sont encore sous le choc d’un crime effroyable. Lundi soir, aux environs de 18 heures, Prisca Kouamé et sa sœur ont étés retrouvées mortes à leur domicile par la police.

Selon une source introduite, l’une âgée de 22ans, recouverte d’un matelas avait le crâne fracturé tandis que l’autre de 25 ans était entièrement défigurée, avec des dents arrachées. La source n’occulte pas le fait qu’elles pourraient avoir été agressées avec un gros bâton.

Découvertes mortes en début de soirée, c’est leur silence prolongée aux appels téléphoniques et une absence inhabituelle à leur lieu de travail ce lundi matin, qui éveilleront les soupçons.

En début de soirée, c’est le compagnon de la plus âgée, stagiaire dans une banque qui, follement inquiet de l’absence de sa petite amie, s’est rendu à leur domicile du quartier Dokui, situé derrière “l’allocodrome”. Une fois sur les lieux, après avoir appelé sa compagne sans succès, il retrouve les deux jeunes sœurs couchées inanimées dans un bain de sang.

Face à l’horreur de sa découverte macabre, ses cris et appels à l’aide ameutent les voisins qui n’en reviennent toujours pas. Ceux- ci ajoutent par ailleurs que rien ne laissait présager une tragédie pareille.

La police, informée, arrive aussitôt sur les lieux. Selon notre source, ce crime odieux pourrait avoir été commis par une personne proche et le principal suspect serait le frère cadet qui partage le même toit avec ses sœurs.

Ce dernier est jusqu’au moment où nous mettions sous presse, introuvable depuis les faits. Il aurait également emporté les téléphones portables des victimes, plus un écran plasma avant de disparaître.

“Tels que analysés, les faits nous obligent à croire qu’il s’agit bien du frère cadet des victimes. Il est le seul homme qui était avec elles. En plus il n’y a eu aucune trace d’infraction. Après les crimes, la porte a été refermée tranquillement, et quelques biens ont été emportés” ont confié les enquêteurs à la police qui ajoutent que les faits se sont produits dans la nuit du dimanche.

L’enquête ouverte est à la charge de la police criminelle■

Source : L’Expression