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10 Déc

YOPOUGON SELMER : Un policier ch... en plein milieu d’une cour et s'endort

L’excès d’alcool peut vous amener à commettre des bêtises regrettables. Cette  réalité, H.P, agent de police, l’a appris à ses dépends. Ce corps habillé, après  s'être imbibé d'alcool, a perdu complètement le nord. Au point de s’introduire nuitamment dans une maison qui lui est étrangère.

Là, le policier sans se poser de question, s’est mis à l’aise à souhait. Il a fait ses besoins là et s’est même endormi profondément sur les lieux. Ces faits qui ont eu lieu à Yopougon Selmer, non loin de la rue "des princes", remontent au jour de la tabaski. Cet  événement, les musulmans le célèbrent chaque année avec faste. 

H.P, grand noceur, devant l’eternel, lui, choisit de manifester son enthousiasme autour des bières. Le policier fait appel à des amis. Ensemble, ils s’installent dans un maquis de la "Rue des Princes". Inspiré par la joie qui règne en ce lieu, le corps habillé multiplie les commandes. De même  que les gorgées d’alcool. Au bout d’une heure, H.P est ''K.O''.  

Son verre n’arrive plus au niveau de sa bouche. Ses propos ne sont plus cohérents. Vu son état ébriété très avancé, ses amis lui conseillent de rentrer se reposer. Ils se proposent même de l’y accompagner. Mais il botte en touche cette proposition qu'il juge humiliante. Peu de temps, après, il manifeste le désir d’aller au ''petit coin''. La serveuse du maquis, lui indique  les toilettes.

Le policier qui,  à peine, tient  sur ses jambes, prend une autre direction. Il sort  carrément du maquis et se retrouve devant un ''garbadrôme'', situé dans le dos de la mosquée de Selmer. Il tente d’y entrer mais le gardien des lieux l’en empêche. A quelques pas de là, il voit le portail d’une cour commune entrouverte. L’agent des forces de l’ordre s’y  engouffre. Il se met à frapper à toutes les portes fermées.

En vain. Les locataires qui croient  avoir à affaire à un braqueur ne prennent pas le risque de lui ouvrir. Le visiteur d’un soir insiste en proférant des menaces, un pistolet automatique en main. Dame Diomandé, l'une des habitantes de cette cour, joint sa fille qui est hors de Yopougon pour l'informer de la situation. Elle, à son tour alerte, le 16e arrondissement.

Pendant ce temps, le flic avait déjà baissé son pantalon avant de "gâter le coin." Quand  un détachement de policiers arrivent sur les lieux, ils découvrent, un homme puant l'alcool et endormi profondément. Le pantalon descendu jusqu'au niveau des genoux. Laissant sa partie intime au vent. Un slip traîne. Un peu plus loin, des excréments humains dont l'odeur embaume  la cour. Les policiers, le désarment et récupèrent l'arme et les pièces d'identité.  

Après cela, les corps habillés retournent au commissariat et l'abandonnent là. Les jeunes du quartier qui arrivent, décident de donner une correction au visiteur. 30 minutes après, les mêmes policiers réapparaissent sur les lieux. Après vérification des pièces et de l'arme de l'inconnu, ils ont découvert que ce dernier est l'un des leurs.  Confus, ils présentent séance tenante des excuses à tout le monde, en particulier aux habitants de la cour visitée  par l'inconnu pour le désagrement subi.

En voilà un qui gâte le nom des policiers.

Alexis Rabe / alexisrabe2àyahoo.fr

Source : Allo Police

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