Une femme qui s’est donnée l’habitude de surveiller discrètement tous les faits et gestes de son mari, s’est retrouvée au fonds d’un puits perdu à Niablé. C’était dans la nuit du 7 au 8 décembre 2012. Elle a eu une jambe cassée. Selon nos sources, la femme à qui nous allons attribuer les initiales de K. A. L.,  partage sa vie depuis près d’une dizaine d’années, avec un planteur qui répond aux initiales de K.D.

Malgré tout ce temps, la jeune femme n’accorde aucune confiance à son homme. Pour elle, K.D qui lui aussi, est loin de tout reproche, la trompe avec d’autres femmes. De fait, pratiquement tous les jours, on le retrouve dans des endroits où coule l’alcool. Et cela, dans une ambiance entretenue par d’éternels fêtards au nombre desquels, de nombreuses jeunes filles aux tenues extravagantes. Pis, avec l’ouverture de la campagne de la filière café-cacao, il est devenu insaisissable.

Ses virées s’étendent jusqu’à la ville d’Abengourou où il s’adonne à d’intenses moments de joie. K.A.L. ne supportant plus la situation, menace au début du mois de novembre, de divorcer. Sans sourciller, son homme lui rétorque que la porte de sortie est bien libre.  « N’oublie surtout pas en partant, de prendre ton purgeoir dans la douche », lui aurait-il lancé. Une humiliation de trop pour la jeune femme qui décide alors de prendre d’autres dispositions.

Elle décide désormais d’épier son homme. Le 7 décembre dernier, son mari, sanglé dans une vieille veste dont lui seul se rappelle la date de confection, est encore dans un maquis. Il ignore que sa femme le suit discrètement. Aux environs de 23h, il est en compagnie d’un ami et d’une jeune fille. K.A.L qui est embusquée non loin de là, pense cette fois être sur le
point de prendre son homme sur les faits.

Puis, soudain… un cri strident déchire le silence de la nuit. Des appels à l’aide se font entendre. Quand le planteur et ses amis accourent, ils découvrent K.A.L. au fond d’un puits perdu. Sortie du trou, on réalise qu’elle s’est fracturée la jambe droite. K.D comprend tout, mais n’a d’autre alternative que de conduire sa compagne à l’hôpital.

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