Mama Cax est une blogueuse spécialisée dans le mode de vie et de beauté, mais qui a une histoire incroyable. Elle a été diagnostiquée d’un cancer à l’âge de 14 ans et n’avait que 3 semaines à vivre, selon ses médecins. Heureusement, elle a survécu, mais cette horrible maladie a laissé une marque – Mama Cax s’est faite amputer la jambe droite.Vous pourriez penser que n’importe qui serait dévasté par une telle situation, mais Mama Cax n’a pas perdu son approche positive de la vie.
Elle raconte son histoire…
On m’appelle Mama Cax et je travaille avec JAG Models. Quand j’étais adolescente, on m’a diagnostiquée d’un cancer des os et du poumon. Et après cela, je devais subir une amputation pour être sauvée.
Juste après ma chirurgie, j’ai en quelque sorte lutté avec l’image corporelle en général. Quand j’ai eu ma prothèse pour la première fois (SWIPE), j’ai essayé de mépriser et d’ignorer ces regards inquisiteurs des gens. Mais après je suis arrivée à un point tel que c’était un fardeau d’essayer de le cacher tout le temps. Donc j’ai juste eu une idée. Et si je montrais qui je suis? Juste un peu de métal..
Après mon amputation, je poursuivais toujours cette image inaccessible de la beauté, je pense que ma perception a changé quand j’ai vu que d’autres personnes voulaient changer quelque chose sur eux-mêmes: taille, poids et ainsi de suite. Cela vous fait réaliser que chacun veut ce que l’autre a – le problème est la norme de beauté.
J’ai grandi avec des parents qui me disaient que j’étais belle tous les jours. J’avais 16 ans, couverte de cicatrices avec un membre en moins. Je ne me sentais pas belle. Au cours des deux dernières années, j’ai pu m’extirper de la tête ce jugement que j’avais de moi et observer comment mes proches me voient.
Pour eux, mes cicatrices représentaient les batailles que j’ai remportées et ma prothèse m’a fait cette chouette cyborg. Mais ne vous méprenez pas, j’ai de mauvais jours. Certains jours, je me réveille et je me sens tellement découragée et je demande à l’univers pourquoi cela m’est arrivée. Certains jours, j’en ai marre des regards et des questions.
J’ai pu trouver l’amour de soi dans mes passe temps, voyages et exercices. Marcher vite pour attraper un train juste deux minutes avant le départ, faire de l’escalade, s’accrocher à ce dernier souffle pour terminer un tour – ces choses me font apprécier l’endurance de mon corps et mes accomplissements. Cette appréciation est suffisante pour aimer mon corps, peu importe ce que la société voit comme défauts.
En fin de compte, je suis capable de me sentir belle et d’être confiante parce que je m’entoure de gens qui me voient comme une personne normale et qui me soutiennent. Personne ne sera jamais capable de m’arracher ces sentiments.
Source : afrikmag.com
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