A quelle ruse les criminels ne peuvent-ils pas recourir, pour sévir ? Aucune. Même les plus dégoûtantes font partie de leur sombre répertoire. Comme on en a vu dans la soirée du dimanche 27 janvier 2013.

A en croire les quelques informations qui nous sont parvenues, F. Ibrahim, au volant de son taxi communal, de marque Toyota, type Corolla et immatriculé 7187 FE 01, circule dans les rues de Yopougon, à la recherche évidemment, de clients. Là, il est hélé par deux jeunes gens, sortis d'un bar à Niangon-Sud. Ils ont apparemment l'air éméché. Mais ce n'est pas le problème d'Ibrahim. Ce sont les sous qu'il va bientôt gagner qui l’intéressent plutôt.

Mais après peine quelques mètres parcourus, précisément, au carrefour « Sodeci », le pauvre Ibrahim est contraint de garer. C'est que l'un de ses passagers vient de dégueuler à l'intérieur de son taxi. Dégoûté, le taximan descend de sa voiture. Il est rejoint par le second passager qui s'excuse pour le « vilain » geste de son compagnon, avant de lui proposer la somme de 2 000 F Cfa pour faire laver son véhicule et le débarrasser ainsi des vomissures.

Mais là, contre toute attente, celui qui vient de dégueuler, profitant de ce que la clé du véhicule est dans le contact, le met en marche et prend la fuite à bord. L'infortuné chauffeur de taxi qui s'en aperçoit, tente de rattraper le fuyard. Vainement. Lorsqu'il revient sur ses pas, le second passager a déjà pris la clé des champs. Le malheureux comprend, qu'il avait embarqué un duo de bandits. Et les vomissements de l'un d'eux n'étaient que pure stratégie. Il est allé porter plainte au commissariat de police du 17ème arrondissement.

Madeleine Tanou
linfodrome.com